L'oeuvre de R. Polanski est abordée sous deux angles distincts : d'une part, l'étude des génériques et la façon dont le spectateur est invité à entrer dans le récit ; d'autre part, à travers la place donnée aux noms, leur présence et leur disparition. Les films étudiés vont de Le couteau dans l'eau (1962) à Oliver Twist (2005), en passant par Répulsion et Le pianiste.

La première partie aborde les thèmes de la littérature définie dans le titre (poésie satirique et roman comique). La seconde partie de dimension réduite est consacrée à la répression politico-religieuse de cette littérature sous "les règnes gémellaires" de Louis XIII et de Richelieu. Très nombreux poèmes cités, le plus souvent in extenso.

Après avoir longtemps cultivé l'image du héros ou du jeune premier, le cinéma français fait prévaloir, entre 1980 et 1990, de nouvelles figures plus anticonformistes : le loubard, le pervers, le révolutionnaire dans son sens le plus global. Des acteurs français vont briller dans leur nouveau rôle : Gérard Depardieu, Richard Bohringer, Guy Marchand, etc.

Propose le résutat d'une enquête sociologique sur les changements dans les rapports des hommes avec les femmes à partir d'entretiens conduits auprès de responsables politiques et administratifs, et syndicalistes des deux sexes en Grèce, en France et en Belgique.

De retour de Paris dans sa ville natale de Florence, Callimaco Guadagni cherche à rencontrer Lucrezia, une Florentine dont la renommée est connue jusqu'à Paris. Mais la jeune femme est mariée à un riche et vieux notaire, avec lequel elle n'a qu'un désir, celui d'avoir une descendance. C'est à Ligurio que le mari, maître Nicia, aura recours pour arranger son affaire.

Un panorama sur l'art du haïku illustré de nombreux exemples : origines, histoire, spécificités, technique, etc.

Installé en Israël après avoir occupé des postes à responsabilité au sein de la communauté juive en France, l'auteur analyse les relations entre Israël, les Juifs et l'Eglise. Il met en lumière les avancées historiques ainsi que les positions ou actions de l'Eglise et des chrétiens paraissant encore problématiques. Il prône le dialogue et la compréhension entre les deux communautés.

Une étude philosophique de l'amour qui tente de montrer avec Aristote et l'amitié heureuse, avec Spinoza et la joie de comprendre et d'aimer, avec Kierkegaard et la séduction musicale, comment l'esprit peut s'affranchir de la servitude passionnelle, devenir libre et léger, sans se priver du bonheur d'aimer...

Etude de l'art architectural dans le cinéma, leurs rapports, leurs influences...

La radio est centenaire et le transistor a une soixantaine d'années : en 1955, il la mettait à la portée de tous les Français. En 2009, si la webradio, le satellite, le balladeur MP3 et d'autres moyens technologiques permettent d'écouter autrement des émissions radiophoniques, le transistor a encore quelques belles années à vivre....

Relecture de l'oeuvre du cinéaste espagnol, depuis les années 1960, à travers l'étude du traitement de la mémoire individuelle ou collective et des rapports passé-présent dans onze de ses films, de La caza (1965) à Goya en Burdeos (1999).

Cet essai passe en revue les aspects physiologique et psychologique du rire afin de démontrer que, manifestation d'une intelligence des situations, il n'est peut-être qu'une des formes du tragique.

Une tentative pour penser le don et l'idée de contrepartie au-delà de l'échange et de la transaction commerciale, montrant qu'ils sont un des fondements de la société.

Né dans les salles aux temps de la splendeur muette des années vingt, l'amour d'Henri Agel pour le septième art a porté sa vie. La magie de l'écran convertit cet intuitif doublé d'un fin lettré : il consacrera sa vie à initier les jeunes générations aux mystères du cinéma. Fervent missionnaire, il oeuvre pour que cet art ignoré s'impose à l'enseignement public – secondaire et supérieur. Pionnier des ciné-clubs, il est orateur dans la lignée attique d'un Jankélévitch. Il défriche aussi la théorie : avec Amédée Ayfre, Agel contribue à jeter les bases d'une phénoménologie du cinéma et donne à la critique – concue comme exégèse – les lettres de noblesse de l'herméneutique. Partisan résolu d'une spiritualité ouverte (de Bresson à Rossellini), Henri Agel a toujours pris ses distances vis à vis des dogmes. Esprit inclassable, ce pourfendeur d'idéologies fait partager ses passions – depuis soixante ans ! – dans de nombreuses revues (dont Etudes cinématographiques) et d'innombrables ouvrages, depuis le Cinéma a-t-il une âme ? (1952) jusqu'à Greta Garbo (1990). Référence, on lui doit le premier ouvrage d'ensemble sur Jean Grémillon. Parmi ses innombrables disciples : Serge Daney et Jean-Claude Guiguet, mais aussi Alain Cavalier et Jean-Marie Straub. Passeur résolu, éveilleur subversif, Henri Agel explore la part d'ombre des oeuvres majeures, tragiques, et fait ressentir l'invisible, cette ligne d'horizon que tout vrai cinéaste ne perd jamais de vue. Sa pensée vivante, nourrie des mythes fondateurs de l'humanité et témoignage d'un siècle qui crut au cinéma, étonnera encore bien des générations par la rigueur de sa conception et la musicalité de son expression.