Dans les montagnes suisses, deux figures de la philosophie s'affrontent. Tous deux relisent Kant mais Cassirer invoque les pouvoirs du langage, Heidegger ceux de l'imagination.

Les 3 Continents (Nantes, 21-28 novembre 2017) propose de dresser en 23 films « une véritable histoire du cinéma argentin ».

La ressortie du "Destin de Madame Yuki" permet de découvrir ou de redécouvrir un film important de Mizoguchi qui, datant de 1950, juste avant les derniers grands chefs-d'oeuvre, ne jouit pas de la même notoriété. Adapté d'un roman de Seiichi Funabashi, le récit linéaire est implicitement confié pendant une grande partie du film au personnage-foyer de Hamako, une jeune fille engagée depuis peu comme servante de l'héroïne.

On croit savoir où ils se trouvent, tant on est sûr de reconnaître leur maintien, leur diction, leur élégance et leur drôlerie. Et puis, à l'occasion d'un dossier comme celui-ci, inspiré par notre complicité avec le festival international du film d'histoire de Pessac, on réalise non seulement que les actrices et les acteurs britanniques sont souvent là où on ne les attend pas (Elizabeth Taylor anglaise ? Et Audrey Hepburn, James Mason, Cary Grand, voire Bob Hope), mais que leur britishness même est sujet d'interrogation.

Je m'intéresse ici au rapport à l'espace et aux caractères du mouvement dans les "Charlot", et à ce qui distingue, sur ce point, le génie de Chaplin de celui des autres maîtres du burlesque.

Après huit ans d'exil aux Etats-Unis, Max Ophuls rentre en 1949 en Europe pour y mettre en scène Greta Garbo dans "La Duchesse de Langeais". Le film ne se fera pas, mais Ophuls saisit l'occasion pour relancer sa carrière française interrompue par la guerre. Une nouvelle fois, c'est à la Vienne des années 1900 qu'il revient, comme dans "Liebelei" (1933), son premier grand succès allemand, ou dans "Lettre d'une inconnue" (1948), son chef d'oeuvre américain boudé par le public.

Contrairement à une idée reçue, l'art urbain laisse une très large place à l'abstraction. Les artistes y arrivent alors par la pratique du graffiti et l'expérience de la ville. Quitte à reconstruire a posteriori une généalogie avec l'art moderne et contemporain...

Une vaste exposition au Centre Pompidou-Metz met en lumière l'architecture et l'histoire des mutations urbaines au pays du Soleil-Levant, de 1945 à aujourd'hui.

Art brut, art naïf, art des fous, primitifs modernes... Ces différents qualificatifs définissent des productions et des histoires parfois très différentes. A la lumière d'expositions programmées en décembre 2017, voici quelques clés pour s'y retrouver.