L'art doit-il être beau ? L'art ment-il ? L'art a-t-il un grand avenir ? Réponse par les grands textes. Sommaire. L'art, épisode 2. Ecrire l'histoire de l'art. L'art, le vrai et le beau. L'art et l'artiste : la psychologie de l'art. A quoi sert l'art ? L'avenir de l'art.

Pas simple d'être acteur avec une telle généalogie. Fils de Marie Trintignant et petit-fils de Jean-Louis, Roman Kolinka cherche la lumière autant qu'il la redoute. Son rôle dans "Maya", le nouveau film de Mia Hansen-Love, lui vaut, à 32 ans, une nomination aux Césars 2019.

Musicien, compositeur, vidéaste, plasticien, Oliver Beer est avant tout un artiste de l'entre-deux : c'est entre les images, les objets, et même entre les voix et les lieux qu'il se glisse et travaille. Une exposition monographique à la galerie Thaddaeus Ropac à Paris, Household Gods (du 12 janvier au 16 février 2019), une autre à Sydney, une résidence au Met à New York et une installation monumentale en Tasmanie : 2019 est bien partie pour être l'année Oliver Beer.

Figure excentrique de la scène artistique européenne, Erik Kessels est animé d'une profonde curiosité. Son goût immodéré pour les formes les plus populaires ou les plus triviales de la photographie, en passant par les images disponibles en flux continu sur internet, le conduit à redécouvrir des matériaux auxquels nous ne prêtons plus attention.

H.C. Westermann est l'auteur d'une oeuvre singulière, à la croisée de l'artisanat et de l'assemblage. Montrés récemment à la Fondation Prada de Milan, ses objets domestiques le seront à nouveau au Museo Reina Soffa de Madrid (5 février- 6 mai 2019). Eloïse Le Gallo est partie sur ses traces, jusque dans son atelier, longtemps conservé en l'état, dans le Connecticut.

Avec "Amalgam" au Palais de Tokyo, Theaster Gates évoque une communauté interethnique du début du XXe siècle et en tire une réflexion plus large sur la postidentité. Partisan d'un art ancré dans le réel, il est également à l'origine de la réhabilitation d'un quartier afro-américain déshérité de Chicago.

Son expo "Verticals", à Salzbourg, à la galerie Thaddaeus Ropac, est l'occasion de s'entretenir avec l'Américain Gory Arcangel. Qui nous rappelle ce qu'est l'art contemporain à son meilleur : un défrichage incessant.

Le peintre et sculpteur sud-coréen Lee Ufan joue avec le trait, la roche et le métal pour livrer des oeuvres vibrantes et dépouillées. À 82 ans, ce maître du vide fourmille de projets : une arche au Japon et une fondation à Arles. Il est exposé jusqu'au 30 septembre 2019 au Centre Pompidou-Metz.

Romeo Castellucci poursuit un théâtre du corps en investissant les opéras de Bruxelles, Salzbourg ou Paris, avec des mises en scène d'oeuvres lyriques, ou encore Art Basel et KANAL-Centre Pompidou, à Bruxelles, avec des installations plastiques. Devenu moine-soldat de l'art, Castellucci impose "un moment d'arrêt et de conscience", avec "History of Oil Painting" à BOZAR (Bruxelles), "Il Primo Omicidio" à l'Opéra de Paris, "Democracy in America" dans le New Jersey ou encore "La Vita Nuova" à La Villette, à Paris. Une histoire de l'image comme champ de bataille.

C'est un artiste rare et secret qui s'installe jusqu'en juin à la Monnaie de Paris. L'Allemand Thomas Schütte y expose ses monumentales silhouettes aux formes torturées. Dans le droit fil de son oeuvre critique et distanciée.

Figure majeure de l'art contemporain, l'Autrichien Gerwald Rockenschaub expose à Londres ses œuvres à la fois ludiques et rigoureuses. Rencontre avec un maître de la Simplicité.

A travers ses installations numériques hyper technologiques, l'artiste Naziha Mestaoui propose d'expérimenter le retour aux sources. Doux contrastes.