Ils auraient pu rester de simples clubbeurs, toujours à la pointe des tendances. Mais ces artistes, communicants ou chefs d'entreprise se sont découverts l'âme citoyenne. Depuis, ils n'ont qu'une idée en tête : politiser le plaisir et donner du sens à la fête. Un engagement d'un genre nouveau qui passe par la création de collectifs ou l'ouverture de lieux branchés où cohabitent sans complexe business et engagement.

Il a commencé par peindre des enseignes à Kinshasa. Star de l'art contemporain en Afrique, à l'affiche de l'expo "Le nouvel atelier", il se raconte au Point.

Qu'ils soient imaginaires ou issus du monde réel - Rodin, Godard ou Barbara -, les artistes sont les grands présents de cette cuvée 2017.

Le quatuor malien, toujours aussi politique, lance un deuxième album, "Résistance". Et chante tout haut ce dont la population parle tout bas. Entretien.

Le groupe malien Songhoy Blues publie "Résistance", son deuxième album. La fougue est toujours présente et l'engagement ne se dément pas.

Autrefois ville la plus violente de Colombie et fief du tristement célèbre narcotrafiquant Pablo Escobar, Medellin a changé de visage grâce à la résistance pacifique d'artistes implantés dans ses quartiers les plus pauvres. Voyage au cœur d'une fourmilière culturelle qui célèbre les traces de son passé pour mieux le dépasser.

Les centres d'art ouverts par des artistes ? Le phénomène n'est pas neuf. Mais il témoigne de nouvelles préoccupations.

Le nouvel album de la chanteuse américaine Taylor Swift, "Reputation", sorti le 10 novembre 2017, a été salué par la critique. Mais l’absence d’implication politique de la reine de la pop ne fait pas l’unanimité.

A l'instar de Mohamed Bourouissa ou de Raphaël Zarka, plusieurs artistes accordent une large place aux arts et aux pratiques populaires, et invitent à s'interroger sur le brouillage des hiérarchies entre culture de masse et culture savante ... Le «grand art» serait -il en voie de dilution dans le pop ?