De la Grèce antique à Hollywood et de l'Angleterre victorienne à l'Empire ottoman, un tour du monde des âges et des civilisations permettant de découvrir leurs visions du pénis, de sa mécanique à sa symbolique. L'ensemble réunit de nombreuses anecdotes sur l'histoire, la sociologie, la psychologie, la psychanalyse, les neurosciences, la religion et la littérature.

Le co-président des Economistes atterrés propose une synthèse concernant la valeur et la richesse au sein d'une société dominée par le capitalisme et met en lumière les enjeux politiques qui se dessinent derrière la théorie. Le projet est celui d'une critique de l'économie politique visant à penser une transition vers l'après-capitalisme.

V. Michaud propose une radiographie complète de la pratique du vélo pour montrer en quoi le développement récent de ce moyen de transport participe au changement social. Présenté comme un révélateur et un outil de pratique et de connaissance du territoire, le vélo entraînerait des transformations de l'économie et de la gouvernance par le biais de nouvelles stratégies urbaines.

Près du fleuve Niger, un enfant est né albinos. Considéré comme une créature maudite, il deviendra malgré tout un chanteur hors norme.

Après une explication des causes scientifiques de l'arrivée de l'hiver chaque année, l'auteur propose une étude historique de son impact sur l'homme, qui tente d'apprivoiser cette saison mal aimée et révélatrice des inégalités sociales.

Mais ce n'est qu'avec l'embrigadement des masses sous le régime de Mao à partir de 1951 que l'opium disparaîtra définitivement du paysage chinois.S'appuyant sur des sources chinoises inédites, cette relecture sociale, politique et économique du rôle de l'opium dans l'histoire de la Chine renouvelle une vision par trop caricaturale et montre combien son héritage demeure capital sur le plan de la construction de l'identité nationale chinoise.

A partir d'un état des lieux sur trente années de lutte contre le sida, les auteures présentent les leçons à tirer pour l'avenir, sur les plans médical, social et politique.

Après avoir dressé un constat des bouleversements qu'Internet a entraînés dans la quasi-totalité des domaines économiques, le président fondateur de Skyrock s'inquiète du monopole américain dans les résogiciels, qui accumulent et exploitent les données sur les internautes. Il donne des pistes de réflexions pour reconquérir une souveraineté numérique française.

L'auteur montre que la critique sociale n'est pas un genre cinématographique mais une fonction parmi d'autres du cinéma, et que la critique sociale doit être distinguée de la critique politique : un film à fonction de critique sociale ne sera donc pas nécessairement un film du genre cinéma politique. Il répertorie enfin les instruments et dispositifs cinématographiques de la critique sociale.

La réalité est pénétrée, imbibée, perfusée d'images et de fictions. Mais il existe de bonnes fictions, qui laissent la liberté, favorisent l'ouverture et l'interprétation, et de mauvaises fictions, qui ne laissent aucun choix, emprisonnent, appauvrissent. Notre époque est celle de luttes entre imaginaires d'origines, de formes et de motivations opposées. Nous avons besoin de romans de mots, de sons ou d'images contre les fictions imposées et leur misère spirituelle. De fictions de nos choix contre toutes celles qui nous étouffent. De fictions consistantes , qu'Il est possible de partager, et qu'il est essentiel de poursuivre sans fléchir. Elles ne sont parfois que des relectures d'oeuvres du passé ou d'épisodes bien réels de notre propre vie. Mais elles nous aident à lutter contre les robinets numériques du show dominant... Par leur humour et leur lucidité parfois désespérée, elles libèrent de la Machine à décerveler et à atrophier nos affects, ouvrent l'horizon et découvrent des territoires inexplorés. Curieusement, elles sont bien souvent l'?uvre de grands paranoïaques. Ce sont des peintres ou des imposteurs, des écrivains de série B ou des visionnaires de marc de café, des ancêtres surréalistes ou des écorchés du virtuel. Au sein de cette galerie hétéroclite, citons Philip K. Dick, Kolkoz, Francis Picabia, Ultralab, Patrick MacGoohan, les Yes Men, David Cronenberg ou encore James Graham Ballard. D'hier et d'aujourd'hui, toujours au-delà du vrai et du faux, ils mordent l'époque. Ariel Kyrou nous les fait découvrir ou redécouvrir et s'appuie sur leurs lumières noires pour un livre de philosophie rare, car critique, engagée, vécue dans la chair de son auteur.