Toute une génération ne cesse de répéter « J'ai le droit », exprimant de manière péremptoire un « droit de s'élever contre » : l'école, l'autorité parentale, les règles communes et même la loi en général.Plus que jamais cette revendication symbolise un individualisme irresponsable et témoigne d'une faillite collective accablante : régression de nos libertés collectives au profit des communautés, triomphe de l'égalitarisme, dérives pédagogiques de l'Education nationale, démission de parents dépassés...Barbara Lefebvre montre, preuves à l'appui, comment nos enfants ont été abandonnés culturellement par notre système éducatif. Elle alerte sur des enjeux qui dépassent largement la sphère scolaire : nivellement par le bas, absence des familles, mépris des valeurs humanistes fondamentales, racisme, sexisme, antisémitisme, destruction de la laïcité, culte de l'individualisme....

Etude sur les moyens d'enquêter à disposition de la police en charge de lutter contre la prostitution. Les nouvelles pratiques, dont le recours à Internet et l'explosion de la prostitution étrangère, induisent une évolution des méthodes policières. De plus, l'indétermination de la prostitution et des délits de racolage et de proxénétisme oblige à des arbitrages et des interprétations. ©Electre 2021

Une approche interdisciplinaire (droit, philosophie, théologie, sociologie, psychologie) évoquant le décalage qui existe entre discours scientifiques et dogmes religieux. Les contributeurs, chercheurs et acteurs du terrain éducatif, montrent comment les manifestations haineuses sont révélatrices des failles psychiques, intellectuelles voire spirituelles des dispositifs collectifs d'éducation. ©Electre 2021

S'appuyant sur les témoignages de ses patients, la psychanalyste dénonce les diktats contradictoires de la société qui imposent d'être à la fois un être libre et un consommateur passif. Elle montre les diverses conséquences psychologiques : dépression, angoisses, mal-être, lien social rompu, entre autres. ©Electre 2021

Roman graphique mettant en lumière une réflexion sur le genre et la perception de la féminité dans la société, à travers la propre enfance de l'auteure et l'image de garçon manqué que lui renvoyait son entourage. Elle évoque les difficultés d'être jugée et les étapes de sa construction identitaire, au fur et à mesure de ses rencontres. ©Electre 2022

« Ma chère génération, tu es venue au monde avec le droit d'être absolument qui tu veux, de faire l'amour avec qui tu veux, de lire et d'écrire ce que tu veux, de boire et manger ce dont tu as envie, de t'habiller librement et d'emmerder Dieu ou de croire en lui comme bon te semble. Bref, tu es ce qu'on appelle un bien né. Pourtant, cette liberté, tu ne l'aimes pas. » Dans cette lettre en forme de manifeste, Louise El Yafi, jeune trentenaire, binationale, engagée, analyse les grands sujets de société pour les jeunes de sa génération qui s'affirment progressistes ou ultra-patriotes tout en reproduisant des comportements dangereusement réactionnaires. Cette génération, qui vote extrême droite et extrême gauche, se laisse séduire par un certain puritanisme, par les représentants d'un islamisme totalitaire ou les courants de pensée les plus xénophobes. Les valeurs, transfor-mées en simples mots, sont instrumentalisées pour mieux voiler, à peine, les idéologies funèbres de jadis. C'est ainsi que, sans hésitation, cette jeunesse préfère suivre les prédicateurs qui mènent vers l'abîme. Au lieu d'entretenir la liberté, de la chérir, cette génération la détruit à petit feu. Un manifeste implacable pour tenter d'ouvrir les yeux d'une jeunesse si difficile à comprendre.

Et si la moto était le symbole ultime de la liberté ? Symbole de liberté totale, l'esprit moto n'a jamais été aussi fort qu'aujourd'hui. La moto, c'est la liberté de pouvoir aller là où les autres véhicules terrestres à moteur ne vont pas. De pouvoir s'arrêter où on veut, sans gêner. De pouvoir rouler très vite... ou pas. Rouler à moto, c'est vivre libre, exercer sa liberté de mouvement, de déplacement dans un monde de plus en plus formaté, corseté. C'est pour ces raisons que la moto incarne à elle seule, un des symboles les plus puissants de la contre-culture mondiale. C'est le film Easy Rider qui a ouvert le mouvement contre-culturel au monde. Une génération s'est reconnue dans ces deux motards, partis de L.A. vers la Nouvelle-Orléans. Ce film marque les esprits par la liberté a priori totale et sera dans l'Histoire de la contre-culture, l'instant de rupture entre deux mondes non seulement culturels mais aussi politiques, sociologiques, un "mai 68' du cinéma et des moeurs dont le vecteur sera la moto. Jean Marc Thevenet decrypte pour nous dans cet ouvrage tous les codes et l'imaginaire du motard et sa panoplie (rebelle, cheveux longs blousons de cuir etc...) à travers les plus grandes oeuvres cinématographiques, littéraires et musicales de la contre-culture et trace en creux un portrait de pluisieurs générations de motards avides de liberté.