Une enquête sur l'arbitraire des notations du bac fait débat. On évoquerait même la suppression de l'examen.

Depuis la rentrée 2009, les baccalauréats professionnels se préparent en 3 ans, comme les baccalauréats généraux. Cette réforme permettra-t-elle de revaloriser les études professionnelles, de donner une meilleure chance aux élèves de ces filières ?

On doit beaucoup à Julie Victoire Daubié comme à toutes ces femmes que l'on retrouvera dans le hors-série ″Le point-Historia″ qui sera en kiosque le 3 mars 2011, juste avant la Journée de la femme.

La généralisation de la préparation du bac pro en trois ans au lieu de quatre, avec disparition du BEP à mi-parcours, est menée actuellement à marches forcées par le ministère Darcos, et suscite bien des réticences chez les enseignants de LP.

Fleur d'oranger ou vitamines ? Fraises ou anxiolytiques ? A quelques jours des épreuves, la panique aidant, les candidats se ruent sur leurs potions magiques. Tout est bon pour conjurer la peur.

Un élève de terminale sur cinq choisit le bac techno du tertiaire, moins prestigieux qu'un bac S ou ES. A la rentrée, il s'appellera sciences et technologies de la gestion (STG) et sera réformé pour permettre à ses titulaires d'accéder plus facilement au supérieur.

Le baccalaurat, dont les épreuves débutent cette semaine, passe pour la clé de voûte de notre système éducatif... Mais ce monument national est aussi devenu une improbable machine à créer de l'exclusion !

C'est un gâchis inacceptable : alors que l'on manque de scientifiques et de techniciens dans les facs et surtout dans les entreprises, le bac S continue de cumuler tous les dysfonctionnements ou presque. Les rapports qui le dénoncent se suivent mais rien ne change.

Il a deux cents ans et n'a plus la cote. Le baccalauréat, pour beaucoup est devenu un monument en péril. Inutile et coûteux. Pour d'autres, un rite de passage indispensable.

Créé en 1808, le baccalauréat est-il toujours adapté au lycée du XXIe siècle ? Le point sur une institution sur la sellette.