Réformer le bac et instaurer des prérequis pour l'entrée de l'université : il n'en fallait pas plus pour réveiller l'esprit révolutionnaire des Français. Car depuis 1789, tous les cerveaux sont libres et égaux en droit de penser et d'apprendre.

Après la mise en perspective historique sur l'évolution des diplômes de l'enseignement professionnel proposée par Vincent Troger, le point de vue engagé de José Fouque, les Cahiers pédagogiques continuent à suivre la mise en place de cette réforme.

Posséder un certificat de fin d'études secondaires est désormais une norme : l'OCDE, dans sa dernière édition des "Regards sur l'éducation" (2013), estime que ce sont 83% des jeunes d'aujourd'hui qui, en moyenne, termineront avec succès le deuxième cycle de l'enseignement secondaire au cours de leur vie. C'est donc grosso modo au lycée que se jouent les équilibres, propres à chaque système éducatif, entre des formations générales humanistes et des formations utiles qualifiantes.

Assistance, tiers-temps supplémentaire, matériel spécialisé... Les élèves en situation de handicap qui passent le brevet des collèges ou le baccalauréat peuvent bénéficier d'aménagements d'épreuves. Sous réserve de conditions et de procédures à respecter.

Impossible réforme. Le baccalauréat, promis régulièrement à tous les changements, n'a pas varié dans sa double fonction : clore le cycle secondaire et ouvrir la voie au supérieur.

Entre les sessions 2007 et 2008, le nombre de candidats au bac L a encore diminué de 3,9%. Face à un naufrage annoncé, un plan de sauvetage de la filière littéraire est programmé

Près de deux millions de lycéens et collégiens se retrouvent à la porte de leur établissement dès le début du mois de juin.

A l'heure où nous imprimons, le ministère s'apprête à annoncer sa réforme du baccalauréat.

Le gouvernement vient de dévoiler un projet de modernisation de l'institution bicentenaire. Revue de détails et portrait d'une école modèle : le Québec.

Nicolas Sarkozy promet d'endiguer le naufrage de la filière littéraire. Mais ne s'attaque pas à ce qui fait vraiment mal.

Comment et pourquoi un incident en apparence mineur - la fuite d'un sujet de maths du bac S - a pris les proportions d'un drame national.