Les paléontologues croyaient disposer de bactéries fossiles vieilles de quelques 3,5 milliards d'années. Mais ces vestiges découverts en Australie voici une quinzaine d'années pourraient n'être que des produits minéraux issus d'une activité hydrothermale.

La composition bactérienne du tube digestif jouerait un rôle dans la régulation du poids, les personnes obèses et les personnes minces n'ayant pas le même type de bactéries prédominantes dans l'intestin.

Les bactéries de la flore intestinale pourraient influencer... notre cerveau !

Dans cet article, nous allons rencontrer plusieurs personnages fort intéressants. Une bactérie inconnue vivant dans un milieu extrême, pour commencer. Puis un médicament ancien dont on découvre le mode d'action. Ensuite, un biologiste qui s'inocule un agent pathogène pour vérifier ses hypothèses.

Les bactéries pathogènes perçoivent leur environnement à des systèmes sensoriels élaborés et reprogramment l'expression de leurs gènes dédiés à l'infection. Des ARN sont au coeur de cette adaptation

Les bactéries et les virus sont des micro-organismes invisibles à l'oeil nu, mais dont les conséquences sont parfois dramatiques. Rien de tel pour stimuler les imaginations !

Le noyau, le compartiment contenant le matériel génétique de la cellule, n'est pas à l'abri d'agressions par les bactéries. Des molécules bactériennes, voire certaines bactéries elles-mêmes, piratent cet ordinateur cellulaire.

Les bactéries vivent dans des environnements en constante évolution où elles subissent régulièrement les assauts d'éléments étrangers, tels des phages et des plasmides, qui tentent de s'introduire dans leur enceinte cellulaire. Aussi ont-elles développé une panoplie de systèmes de défense. Le dernier découvert, le système CRISPA/Cas, suscite un intérêt considérable dans divers champs d'activité académiques et industriels.

Chez les patients cancéreux traités par chimiothérapie, le microbiote intestinal semble jouer un rôle positif favorisant la destruction des tumeurs. Des chercheurs en France et aux Etats-Unis viennent, en effet, de démontrer que ces traitements induisent des modifications de la flore microbienne qui affectent, à distance, le devenir de tumeurs sous-cutanées. Dans la bataille contre le fléau du cancer, les bactéries commensales pourraient bien devenir nos meilleures alliées.