Joël Huthwohl, trente-huit ans, quitte la Bibliothèque-Musée de la Comédie-Française pour diriger le département des Arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France (BnF) depuis septembre dernier

Il vient de donner à la Bibliothèque nationale de France la quasi-totalité de la production vidéo du Fresnoy, l'école d'art atypique qu'il a créée en 1997 à Tourcoing, où ont été formés des artistes tels que Laurent Grassa ou Anri Sala. Portrait d'un utopiste en action.

Président pendant près de dix ans de la BnF, Bruno Racine quitte l'institution après en avoir assuré la modernisation et l'enrichissement des collections. L'artiste Alain Fleischer nous brosse le portrait sensible de cet écrivain et amoureux des livres.

Le 30 mars dernier, le Trésor de Cuts a rejoint, grâce au mécénat de la Banque de France, les collections de la Bibliothèque nationale de France (BnF) à Paris. Classé « oeuvre d'intérêt patrimonial majeur » en 2015, cet ensemble numismatique unique s'avère être un document historique exceptionnel par sa date d'émission autour de l'an mil, par son état de conservation et par le nombre élevé de monnaies inédites qu'il contient.

Dans la magnifique salle Labrouste habituellement fermée au public, l'écrivain et artiste Alain Fleischer, invité par Bruno Racine, président de la Bibliothèque nationale de France, a conçu une exposition-spectacle autour de notre rapport intime au livre, sa représentation dans la peinture, le cinéma et l'opéra.

Fondé en 1960, l'Ouvroir de littérature potentielle est toujours en activité et perpétue ses jeux textuels : à l'heure où la BnF lui consacre une exposition, retour sur un mouvement qui se distingue par son hospitalité, sa confraternité et bien sûr son humour.

Après cinq années de travaux, la Bibliothèque nationale de la rue de Richelieu achève la première phase de sa mue et accueille désormais un nouveau locataire, l'Institut national d'histoire de l'art, dans une salle Labrouste entièrement restaurée.

Longtemps symboles d'une architecture mégalomaniaque qui semblait presque s'enorgueillir de sa gourmandise en ressources naturelles, les tours font leur mue. Désormais, elles ne sortent plus de terre sous la houlette d'un créateur au nom prestigieux, mais grâce à des équipes qui mettent en commun leurs savoirs pour minimiser la consommation d'énergie

L'exposition de la BNF consacre au théoricien du Spectacle est une mascarade, selon l'écrivain debordien

Le lustre de Paris, les prestiges de l'Histoire, déposés en ce royaume de l'Ile-de-France, oublions-les un instant : c'est ici la besogne, un grand chantier ouvert dans les doutes d'un temps qui hésite sur le sens à donner à l'avenir - chance ou menace ?