Une bibliothèque publique à Montréal en 2016 est un tiers lieu dont le projet social s'inscrit dans un territoire, un quartier, une communauté. Le défi aujourd'hui consiste à imaginer une nouvelle génération de bibliothèques capables de travailler avec les citoyens. Pour faire émerger des tiers-lieu de co-création dans les bibliothèques de Montréal, différentes méthodes apparentées au "design thinking" ont été employées. Ces démarches intègrent de façon originale des pratiques issues du design social et on peut véritablement parler de "design du care".

Travailler avec des élèves allophones est une expérience humaine incroyablement enrichissante. Bien que ces élèves ne parlent pas ou peu le français, il est possible de mettre en lace une très grande variété d'activités, autour de la lecture, des médias ou de la culture.

L'usage social des équipements publics n'est jamais écrit. Ainsi les bibliothèques ont-elles trouvé, montre Michel Melot, un rôle où on ne les attendait pas.

Rapide focus sur une nouvelle animation menée en bibliothèque : la cryptopartie. L'objectif : s'interroger sur les pratiques numériques, la protection des données personnelles, se prémunir contre les tentatives d'intrusion, bref outiller les utilisateurs contre les dangers de la cybercriminalité. Explications à travers le projet élaboré par la bibliothèque Louise-Michel, établissement du réseau des bibliothèques municipales parisiennes.

Nécessité pour les bibliothèques et les bibliothécaires, en France, de communiquer davantage auprès de leurs publics pour faire connaître leurs usages et leurs actions, à l'heure où les bibliothèques et leurs missions se transforment. Un véritable défi pour ces professionnels, sachant que la communication est souvent contrôlée et verrouillée par les services de la Mairie. Un écueil que certaines n'hésitent pas à contourner en misant sur une communication décalée et de plus en plus digitale.

En janvier 2017, deux grandes bibliothèques, conçues comme des outils d'aménagement et d'attractivité à grande échelle, ouvrent à Brest (Finistère) et à Caen (Calvados) : la médiathèque François-Mitterrand, de 9700 m2, et la bibliothèque Alexis-de-Tocqueville, de 12 000 m2. Des établissements d'un nouveau genre pensés comme des outils au service d'une politique publique globale, bien au-delà du champ de la lecture publique, ou même du champ culturel. Cependant leur modèle est de plus en plus concurrencé par des équipements plus ajustés aux besoins de territoires spécifiques.

Comment exercer ses missions face au déploiement d'un arsenal juridique au service de l'idéologie sécuritaire ? L'exemple des bibliothèques américaines peut-il nous servir, leurs actions sont-elles transposables ? Les réactions suscitées par le fichier Edwige sonne-t-il l'heure d'un réveil tardif ?

Les bibliothèques sont indispensables pour permettre l'accès à l'information, outil-clef du développement social, économique, politique et éducatif des communautés indigènes

De la forme du bâtiment aux espaces qu'il propose, aux collections qu'il héberge, aux services qu'il offre, aux gens qui s'y croisent, s'y rencontrent, usagers, professionnels, conférenciers ou artistes invités, dans l'espace physique, dans les rapports des hommes aux choses et dans ceux des personnes entre elles, à chaque niveau de la bibliothèque, dans son bâti, ses missions, son fonctionnement, partout en somme, parce qu'elle est faite non seulement pour tous mais aussi pour chacun, il est question du désir, de sa prise en charge, de son expression, et de sa confrontation au réel.