De microscopiques substances envoyées dans notre génome pour y jouer les chirurgiens moléculaires traquant les mutations délétères : voici l'exploit que réalisent les tout nouveaux outils de thérapie génique.

Les méthodes de fécondation "in vitro" permettent à des couples stériles d'avoir un enfant. Les embryons obtenus ainsi se développent normalement, et, selon René Frydman, "père scientifique" d'Amandine, les limites, aujourd'hui, sont plus éthiques et sociales que scientifiques.

Les embryons issus d'une fécondation in vitro et qui ne font plus l'objet d'un projet parental doivent être disponibles pour la recherche des mécanismes de développement.

Dans les pays occidentaux, l'escalade vers des règlements toujours plus sécuritaires, parfois édictés au nom du principe de précaution, entrave, l'accès des pays pauvres aux vaccins et aux médicaments : l'éthique du Nord en arrive à sacrifier les malades du Sud.

Paradoxe : plus les technologies de la vie progressent, plus il apparaît urgent que la loi réglemente leur usage. Et plus les juristes y perdent leur latin.

Le Comité d'Ethique a dix ans. Au moment où les scientifiques eux-mêmes sont pris de vertige devant la formidable accélération de la recherche, son président se demande comment concilier dignité de l'homme et progrès de la connaissance.

Dans "Les Gènes de l'espoir" (Robert Laffont), le fondateur du Généthon raconte la formidable aventure de la biologie moderne. Portrait d'un chercheur atypique.

En découpant un embryon pour en faire des copies, ouvrant ainsi la voie à la production en série de jumeaux artificiels, l'équipe américaine du docteur Hall a déclenché un formidable tollé. Et relancé le débat sur les limites de la recherche en biologie...

On a breveté des bactéries, des souris et aussi des pans entiers de l'ADN humain. Au risque d'établir des situations de monopole sur un patrimoine qui appartient à l'humanité tout entière.

Aux Etats-Unis, une chatte est née selon la même méthode que Dolly. Le coût est énorme.