Pour avoir été associé à Picasso, Braque (1882-1963) resta souvent dans l'ombre, là où gisent les discrets. Une rétrospective rend enfin justice à ce véritable inventeur.

1907-1917 : en dix ans, le cubisme a bouleversé la conception de l'art, ses formes et ses pratiques. Cette avant-garde radicale dont s'est nourri tout l'art du XXe siècle fait l'objet d'une rétrospective d'une rare ampleur au Centre Pompidou. Réunissant 300 oeuvres, elle retrace une aventure collective plus complexe qu'on l'imagine parfois, où s'articulent les révolutions initiées par Picasso et Braque et leurs prolongements, à peine plus tardifs, mis en oeuvre par Gleizes, Delaunay, Léger et beaucoup d'autres dans le contexte, bien différent, des Salons.

A la fin du siècle dernier, dans ce petit port proche de Marseille, les artistes affluent. Séduits par le lieu, sa lumière, ses couleurs, ils plantent leur chevalet entre les pins ou les oliviers. Ce fut le début d'une aventure prodigieuse qui allait bouleverser le paysage de l'art moderne.

De 1870 à 1910, l'Estaque, petit port de la banlieue marseillaise, aura été un des lieux essentiels où s'est jouée une partie de la genèse de l'art moderne...

En reconnaissant l'authenticité d'une sculpture en bronze obtenue à partir d'un surmoulage d'un "bijou de Braque", le TGI s'écarte de la décision de la plus haute juridiction concernant la "Vague" de Claudel.