Jamais un secrétaire général de la présidence n'a été aussi puissant. Alexis Kohler est bien davantage que le principal conseiller d'Emmanuel Macron : son alter ego, avec lequel toutes les décisions sont soupesées. Symbole d'un pouvoir élyséen solitaire et verticalisé, il prépare maintenant, dans l'ombre, la réélection du « chef ». Le dossier se conclut par l'article intitulé "Dans la tête du 'presque candidat'".

Aussi critiquées que disséquées et commentées, les enquêtes d'opinion règnent sur la campagne. Elles font et défont les candidatures, conditionnent les financements et orientent le débat. Faut-il s'en inquiéter ou s'en accommoder ?

Ils sont chômeur, universitaire ou retraité... Anonymes, ils rêvent d'accéder à la fonction suprême. "L'Obs" a suivi certains d'entre eux en campagne.

Concurrencée par Eric Zemmour, abandonnée par ses lieutenants et lâchée par sa nièce, la candidate du Rassemblement national poursuit son recentrage et joue la carte de la popularité pour mieux consolider son électorat. Le baroud d'honneur d'une ultime campagne ?

A deux mois du scrutin, les candidats les dédaignent. Et eux-mêmes se contentent de fournir des idées à qui veut, plutôt que de s'engager dans une équipe de campagne. De quoi témoigne un tel divorce ?

Sa vie était déjà un roman : issu d'un milieu très pauvre, il a mené de grandes grèves à la fin des années 1970, présidé le Brésil de 2003 à 2010 et fait récemment 580 jours de prison. Ses droits rétablis, il a de grandes chances, à 76 ans, d'être de nouveau élu en octobre à la tête du pays.

Ce 29 juin 2024, 1,8 million de Mauritaniens sont appelés aux urnes pour élire leur président. En position de force, le chef de l'État sortant ne devrait faire qu'une bouchée des six autres candidats. Décryptage.

C'est un secret de polichinelle : pour espérer remporter une élection, il faut des sous, beaucoup de sous. Aux Etats-Unis, Joe Biden a ainsi dépensé près de 800 millions de dollars pour être élu président en 2020... En France, les règles en la matière sont plus strictes, avec un plafond fixé à 16,85 millions d'euros pour tout candidat à la présidentielle. Elles sont favorables aux partis bien installés, financés par l'argent public.

Resté en dehors du gouvernement, à la peine dans les sondages, le patron de la droite ne renonce en rien à ses ambitions élyséennes.

À l'ombre de Kamala Harris et de Donald Trump, plusieurs petits candidats sont engagés dans la course à la Maison Blanche. S'ils n'ont aucune chance de l'emporter, ces concurrents, dits "spoilers" pour leur capacité de nuisance, pourraient priver l'un des deux favoris de voix capitales.

Au second tour du scrutin présidentiel s’affrontent le candidat de la gauche et un inconnu de la politique. Une rupture historique, estime l’historien britannico-colombien Malcolm Deas.

Pour contrer le déferlement de fausses informations et garantir à leur public une couverture fi able du dépouillement des votes, les rédactions américaines ont étoffé leurs équipes dans les comtés clés.