Le capitalisme libère une passion qui ne tolère aucun obstacle : l'appât du gain. Il étend son emprise sur toutes choses, l'homme et la nature. La radicalité est son essence. Cette course aux profits vide de leur sens les notions de liberté, de laïcité, de démocratie et de république. L'avenir de l'humanité passe par une nouvelle révolution qui imposera des limites à l'accumulation de la richesse. ©Electre 2019

L'auteur soutient la fin inéluctable du capitalisme en prouvant que ce système a atteint ses limites. Accélérer sa disparition serait le gage de la réussite future et de l'instauration d'une démocratie qui ne soit pas uniquement formelle.

Anthologie des textes d'A. Gorz consacrés à l'écologie. Le philosophe propose une philosophie de l'autonomie et de la liberté ainsi qu'une lecture écosocialiste des transformations systémiques du capitalisme. Selon lui, la protection de l'environnement implique une critique radicale des formes de domination. ©Electre 2020

Retrace l'histoire du capitalisme, sa naissance, son évolution, afin de comprendre la nature de ce système et d'en identifier les perspectives.

L'essai montre comment l'imbrication de 5 caractéristiques majeures risque de faire dérégler la globalisation : l'épuisement des ressources rares et le réchauffement de la planète, l'irresponsabilité bancaire et le risque financier, les inégalités sociales attisant les tentations protectionnistes, la fragilité du système monétaire international et de l'Europe.

Alors que le risque et l'innovation étaient considérés comme les pendants normaux du marché concurrentiel, les agences de notation cherchent à mettre l'absence de risque au coeur du système, en se fondant sur des indicateurs financiers plus que sur l'économie réelle. Fruit d'une longue enquête de terrain, cette étude décrypte avec minutie la montée en puissance de ces agences.

Cette étude sur les rapports entretenus entre les socialistes et le capitalisme, du point de vue doctrinal, mais aussi dans les pratiques politiques et sociales entend répondre au droit d'inventaire qu'exigent les interrogations actuelles sur le devenir du socialisme démocratique.

S'adressant directement à l'âme de l'abbé Pierre, l'auteur retrace l'évolution de l'aide aux plus démunis depuis l'appel de l'hiver 1954 et relève les dérives actuelles qui touchent la charité et l'humanitaire : caritatif institutionnel vide de sens, hypocrisie des milieux politiques et financiers, surenchère associative, multiplication de structures coûteuses et inefficaces, etc.

H. Kempf, journaliste spécialiste de l'environnement, dénonce le néolibéralisme, qu'il considère comme un péril pour la planète. Il remet en cause la nouvelle forme prise aujourd'hui par le capitalisme, qui privilégie le gaspillage, la consommation ostentatoire et les modèles de comportements nuisibles. Il montre que l'écologie et le social sont étroitement liés.