Eric Reinhard confirme les belles espérances placées en lui et délivre le roman de la rentrée : un fulgurant chassé-croisé de ses doubles potentiels, les hommes qu'il aurait pu être s'il n'avait rencontré la femme de sa vie. En sept mots, qui sont autant de clés, il nous fait entrer dans le monde de "Cendrillon".

Mac Minkowski et Benjamin Lazar montent "Cendrillon", la version lyrique du conte de Perrault que Massenet composa pour l'inauguration de la Salle Favart.

Eric Reinhardt dynamite l'autofiction en s'inventant quatre destins possibles. Sur fond de malaise social et familial, une fresque virtuose et très sombre.

La belle souillon est de retour chez Disney. Cette année, Cendrillon passe du dessin animé au long métrage, et se montre bien plus débrouillarde. Notre reporter a rencontré l'équipe du film, à Berlin.

A la tête du théâtre privé de la Porte-Saint-Martin depuis huit ans, Jean Robert-Charrier, 33 ans seulement, n'hésite pas à faire bouger les lignes de la scène parisienne. Avec ''Cendrillon", il ouvre ses planches aujourd'huià Joël Pommerat, grand nom du théâtre subventionné.

"Cendrillon" d'Eric REinhardt est l'un des événements de cette rentrée. Du haut de ses six cents pages, cet ouvrage qui mêle la fiction et l'autobiographie, l'exploration de l'intime et les enjeux sociétaux, ne manque pas d'ambition.

"[...] Parlant des livres que j'ai écrits, je ne parlerai de rien d'autres que de crises, de pulsions, d'urgence, d'accouplements, d'explosions, de corps, d'embardées, de sécrétions, d'empoisonnement, de désespoir." Ainsi l'auteur narrateur entend-il présenter son travail lors d'une conférence à Gênes.

S'il n'avait pas rencontré la femme de sa vie, Eric Reinhardt aurait-il pu devenir un trader ou un terroriste ? Réponse dans un époustouflant roman-gigogne.

La pantoufle de Cendrillon était-elle de verre (c'est-à-dire faite d'une "substance solide, transparente et cassante") ou bien de vair (nom qui désigne la "fourrure grise et blanche de l'écureuil petit-gris") ? Cette grave question, fondée sur deux homonymes - verre et vair-, a fait l'objet d'un débat, d'une controverse qui a duré plus d'un siècle !

C'est une grande attente que suscite actuellement tout nouveau spectacle de Joël Pommerat ; elle se trouve accrue à l'égard du plus récent, présenté à l'Odéon-Ateliers Berthier, par le titre, ″Cendrillon″, qui à la fois évoque des souvenirs familiers et ne peut correspondre de la part d'un artiste si singulier qu'à une création très personnelle.

La première saison de Luc Bondy à l'Odéon se termine avec deux grands succès, pour lesquels même cinq semaines de programmation ne suffiront pas à satisfaire la demande du public : la reprise de « Cendrillon » de Joël Pommerat ; l'arrivée, après une longue tournée, du spectacle de Jean-François Sivadier, créé en janvier 2013 à Rennes, au Théâtre national de Bretagne : « Le Misanthrope » de Molière.