Christ crucifié, Tables de la Loi, croix, Torah... Marc Chagall, peintre juif d'origine russe qui passa la plus grande partie de sa vie en France, est mort il y a dix ans. Une des préoccupations centrales de son oeuvre fut d'associer le christianisme et le judaïsme...

Miraculeusement conservée, cette toile fait partie d'un cycle réalisé en 1920 par Marc Chagall (1887-1985) pour décorer le Théâtre juif de Moscou.

Plus de 200 oeuvres, des dessins, des gouaches et des tableaux restituent le parcours de ce peintre qui voulait réunir, comme il l'affirmait, le ciel et la terre.

A la mort du peintre, en 1985, sa chère Vava se retrouva en possession d'une collection inestimable. De quoi déchaîner les convoitises. Bilan : une veuve grugée, une centaine de toiles volées. Et une gouvernante assassinée.

"Dédié à ma fiancée", l'un des premiers tableaux réalisés par Chagall à son arrivée à Paris, en 1911, exprime toute la richesse de l'univers mental de l'artiste.

Cadeau de mariage du grand peintre à sa fille, le service "Pour Ida" permet de retrouver un univers de clowns et de sirènes, d'animaux fabuleux et de couples amoureux.

De 1907 à 1922, Marc Chagall sillonne la Russie, de Vitebsk, son "village" natal, à Moscou, où il réalise les compositions monumentales du théâtre juif : une épopée haute en couleurs, que retrace l'exposition du musée d'art moderne de la Ville de Paris, à partir du 14 avril...