Les changements à la tête des provinces montrent que les luttes d'influence vont bon train au sein du Parti communiste. Zeng Qinghong, rival de l'actuel secrétaire général, Hu Jintao, semble tirer son épingle du jeu.

Contrairement à ce que soutiennent les dirigeants américains, l'empire du Milieu ne se démocratisera pas forcément sous l'effet de l'ouverture économique. Et la nouvelle classe moyenne chinoise pourrait avoir intérêt à voir perdurer un régime autoritaire.

A la veille du XVIIe Congrès, qui débute le 15 octobre 2007 à Pékin, un intense débat oppose les intellectuels du Parti au sujet de la nécessité d'une ouverture politique. Mais quelle sera la position du secrétaire général, Hu Jintao ?

Le 15 octobre 2007 s'ouvre à Pékin le XVIIe Congrès du Parti communiste chinois. Une date importante pour la vie politique.

Le XVIIe Congrès du Parti communiste chinois a reconduit Hu Jintao à sa tête en lui adjoignant une nouvelle direction. Victorieux en apparence, Hu aura néanmoins fort à faire face au nouveau Comité central.

Le débat sur l'authenticité d'une photo de tigre publiée dans toute la presse met en évidence l'incapacité des autorités chinoises à dire clairement la vérité. La réflexion d'un universitaire.

A six mois des JO, l'opposition reste muselée et l'expression de mécontentement réprimée, souligne le dissident Hu Ping.

Face au désastre de Sichuan, qui aura fait 50 000 morts au moins, la société chinoise fait front

Pendant que l'attention internationale se focalise sur le Tibet, les Chinois ont poursuivi leurs débats internes. Beaucoup appellent de leurs voeux une nouvelle "libération de la pensée", mais les interprétations divergent.

La Chine a rempli ses objectifs : ciel clair, organisation impeccable, pluie de médailles. Le pouvoir a redoré son blason sur la scène internationale. La population attend les retombées de ces succès.

Un an après les émeutes de Lhassa et les manifestations qui ont secoué toute la région, celle-ci reste sous haute surveillance pour le cinquantième anniversaire de la fuite du dalaï-lama en Inde.

Il y a un an, une loi relativement favorable aux travailleurs est entrée en vigueur. Mais les dirigeants sont aujourd'hui tentés de revenir en arrière.