Au moment où le débat fait rage en France sur la déchéance de nationalité, éclairage sur la façon dont les Romains ont conçu la privation de citoyenneté.

Alors que "Les catilinaires" font un tabac dans les librairies anglo-saxonnes, l'historienne britannique, qui vient de publier "S.P.Q.R. ", rappelle les difficultés, si actuelles, auxquelles le consul fut confronté : la République attaquée, la menace populiste, la proclamation de l'état d'urgence, la restriction des libertés...

Dans ses discours, Cicéron livre de nombreux portraits de ses adversaires politiques, présentés comme des monstres ennemis de la République. Ces portraits virulents relèvent d'une rhétorique polémique visant à susciter la répulsion et la réprobation de l'auditoire. Mais ils s'articulent également à une réflexion philosophique sur le rapport de l'âme et du corps et à une élaboration théorique de la notion de monstruosité morale développées par Cicéron dans ses traités philosophiques.

L'Antiquité gréco-romaine a développé autour de la Méditerranée des régimes politiques différents qui ont en commun comme forme principale d'organisation le peuple et la cité. La cité est une communauté politique autonome, installée sur un territoire particulier ; elle se rapproche du sens de notre terme "Etat". La Grèce, l'Italie, mais aussi la Gaule ont développé dans ces cités des systèmes politiques différents.

Le débauché Clodius profite de l'absence du futur consul pour pénétrer chez lui. Il est vrai qu'il s'y déroule des fêtes un peu spéciales...

Dans ″De finibus″ et les ″Tusculanes″, l'orateur confronte, sous forme de conversation, les diverses conceptions du bonheur. Elles ont toutes droit de cité : peu importe la morale, pourvu qu'on en ait une, mûrement pesée et capable d'apaiser l'âme.