Malgré l'absence de réseaux de distribution officiels. les films nigérians séduisent au Suriname. en Amérique latine. Les spectateurs y retrouvent une proximité avec leur quotidien.

Il ne faut jamais désespérer : en 2018. le Festival de Cannes s'est ouvert aux cinématographies du pourtour méditerranéen. Du golfe Arabo-Persique et de l'Afrique du Sud, témoignant de l'énergie et de la variété du septième art dans ces régions.

Afrique(s) de l'Est, de l'Ouest, du Sud ou encore Maghreb, le Cinéma du réel au Centre Pompidou (11-20 mars 2022) propose un panorama du documentaire africain contemporain : sélection du festival, carte blanche à des programmateurs africains, tables rondes sur les conditions de production. Notre dossier a été imaginé en écho. Mohamed Said Ouma, directeur de Documentary Africa, y aborde l'économie documentaire en quatre blocs géographiques, la nouvelle vitalité du genre sur le continent, ainsi que cette "décolonisation du regard" au coeur du cinéma africain depuis ses débuts.

Alors que s'ouvre le festival de Cannes, dans le sud de la France, la production africaine apparaît toujours comme le parent pauvre de l'industrie cinématographique mondiale. Pourtant, avec les moyens qui sont les siens, le continent fait preuve d'une inventivité remarquable, parfois à rebours des canons internationaux. Et si c'était là sa chance ? Sommaire. Un festival si peu africain. Burkina Faso : L'exception qui dure. Liberia : Comment Ebola a relancé le cinéma. Daniela Ricci : "Les cinéastes noirs doivent toujours prouver leur africanité".

C'est une belle année : en ce début 2019 , les films ayant un lien avec l'Afrique sont de plus en plus nombreux dans les salles. Dessins animés, comédies, opus engagés, grands classiques, documentaires et blockbusters hollywoodiens, tous les genres se côtoient, alors que l'on approche des 91e Oscars et, surtout, du 50e anniversaire du Fespaco. Cela valait bien un dossier spécial ! Sommaire. Septième art. Une belle diversité. Pour ou contre "Si Beale Street pouvait parler" ? Un Disney hallal. "Hyènes" de Djibril Diop Mambéty. Le passe-muraille. Eloge de l'altérité. L'archevêque et l'assassin.

Parmi les bonnes nouvelles des sélections cannoises de cette année 2023 : l'abondante présence africaine.

Le Forum des images propose de parcourir soixante-six ans d'histoire du cinéma africain en 126 films : une « anthologie subjective », signée par deux programmatrices également cinéastes.

Parmi les cinéastes qui ont placé l'Afrique sur la carte cinématographique du monde, on trouve le Mauritanien Med Hondo. Sans doute, l'homme n'est-il pas le plus connu des réalisateurs surtout si on compare sa réputation à celle du Malien Souleymane Cissé, celle des Sénégalais Ousmane Sembène et Djibril Diop Mambéty.