Rithy Panh est au centre de l'actualité avec son nouveau film, ″Duch, le maître des forges de l'enfer″ sur l'ancien tortionnaire de la prison S21, et son livre ″L'Elimination″, récit de son expérience de la dictature khmère rouge.

Femme au foyer, elle est retenue chez elle. Homosexuel, il est consigné dans son appartement... Le fascisme dénoncé par Ettore Scola

Une double exposition rend hommage à un genre méconnu : le péplum. Visite guidée par Claude Aziza.

Pour L'Armée du crime, son seizième film, Robert Guédiguian plonge au coeur du Paris des années 40 pour relater l'histoire d'un groupe de résistants dirigé par un certain Missak Manouchian.

"Jeanne d'Arc", "Vatel", "Gladiator" : plus que jamais l'Histoire tient le haut de l'affiche au cinéma. Avec quelle fiabilité ?

De la pièce en huis clos de Cyril Gèly, Volker Schlondorff a fait un brillant thriller historique au suspense hitchcockien - le « comment » primant sur le « quoi », puisque le spectateur connaît l'issue du « MacGuffin » : la destruction potentielle de Paris sur ordre de Hitler, en 1944.

Berlin, au contraire d'autres cités, Londres, New York ou Paris, qui offrent une relative continuité et une image identifiable aux yeux de tous, se caractérise par une vision éclatée et de grandes disparités dans le temps. Il y a le Berlin de la Prusse, celui de la République de Weimar, le Berlin monumental du nazisme, celui des ruines après la Seconde Guerre mondiale, puis de la séparation entre l'Est et l'Ouest avant la construction du mur, enfin de sa démolition et des nouveaux contrastes qu'elle a engendrés.

Les commémorations du 70e anniversaire de la libération des camps nazis ont permis de remettre sur le devant de la scène de très nombreux documents. Les images de la Shoah que les 260 opérateurs intégrés à l'Arme Rouge durant la deuxième guerre mondiale réalisèrent entre 1941 et 1945 en URSS, dans les pays baltes et en Pologne sortent alors de la confidentialité et apportent une source iconographique négligée ou inconnue des historiens occidentaux.

A l'aune d'une ressortie fin 2015 de "Les Sans-Espoirs" (film de 1966), d'un rétrospective à la Cinémathèque française et de la parution du livre d'Emile Breton "Miklos Jancso, une histoire hongroise", remise en lumière du cinéaste Jancso.

Il fut l'un des responsables de la Gestapo en France. Puis un agent zélé des dictatures militaires d'Amérique latine. Le film "Mon meilleur ennemi" retrace l'itinéraire de Klaus Barbie jusqu'à son procès.