Dès les années 1950, "Positif" se faisait l'avocat du cinéma de genre, alors peu prisé, en arborant en couverture "Bas les masques" de Brooks ou "Du plomb pour l'inspecteur" de Quine et en s'enthousiasmant pour Aldrich et Mann. L'intérêt envers le film criminel ne s'est jamais démenti jusqu'à cet ensemble qui l'embrasse dans sa diversité géographique (États-Unis, France, Italie, Espagne, Allemagne, Inde), tout en se limitant aux films des cinquante dernières années. Sommaire. Le jeu n'est jamais fini, de quelques récents "Sherlock Holmes".

Les découvertes, ce fut le titre de gloire de Pierre Rissient, sourcier sans pareil, qui vient de nous quitter et qui, pendant plus d'un demi-siècle, a su explorer le passé et annoncer le futur en toute lucidité. Nous avons des liens étroits avec lui, compagnons de route dans la même défense d'auteurs encore inconnus. Bertrand Tavernier était le mieux à même de lui rendre hommage dans ce numéro.

A travers une analyse des récents films de guerre, Baptiste Roux livre ses réflexions sur l'évolution du genre, tant dans le cinéma américain qu'européen. Il s'intéresse à la transcription à l'écran de la guerre moderne et de son impact sur les troupes, la stratégie, les théâtres des opérations. Pour étayer ses réflexions, l'auteur s'est particulièrement appuyé sur 3 films "Ni le ciel, ni la terre" de de Clément Cogitore, "Voir du pays" de Delphine et Muriel Coulin et "Soy Nero" de Rafi Pitts.

Rencontre avec le directeur de Ciné+ Club, engagé dans la production et la diffusion du jeune cinéma français.

Le cinéaste italien, aussi à l'aise dans le mélo que dans le péplum, fait l'objet d'une rétrospective à la Cinémathèque du 12 au 30 juillet 2017. En complément, un focus sur le travail du réalisateur pour la télévision dans l'article intitulé "Cottafavi épique"

La RKO fut la dernière des cinq majors hollywoodiennes à voir le jour, en 1928, et disparut dès 1955. En vingt-cinq ans sur le fil, elle permit à Welles, Hitchcock, Ford et bien d'autres de s'épanouir dans une relative liberté.

"Une séparation", point de croix émotionnel sur fond de divorce et d'opposition de classes en Iran, a imprimé la perfection narrative d'Asghar Farhadi dans les esprits cinéphiles. Cinéaste des mécaniques sentimentales qui dérapent, il semble dorénavant s'en remettre au génie du lieu (comme feu Kiarostami ?) pour sortir des sentiers battus. La France avec "Le Passé", puis l'Espagne avec "Everybody Knows (Todos lo saben)" : voilà deux longs métrages où les souvenirs des étreintes brisées précipitent les drames intimes.

A la fois pléthorique et incapable d'aider les projets les plus ambitieux, le système a atteint un dangereux point de déséquilibre. Retour sur l'histoire d'un succès dévoyé, et ébauche des modifications qui se préparent.

Coûts élevés, succès incertains : produire un film, c'est jouer à la loterie. Partout dans le monde, l'industrie du cinéma cherche son modèle.

Italie, Etats-Unis, Chine. "Première" s'y est pris à trois fois pour faire parler Tom Cruise dans toutes les langues. Y compris celle de bois. Mais il y avait sa moto orange, sa Katie Holmes, ses cascades à frôler l'infarctus.

Dans les studios de postproduction Tattersall de Toronto (repaire habituel de David Cronenberg), Christophe Gans attend les plans d'effets spéciaux qui compléteront son adaptation du jeu vidéo culte "Silent hill", tournée en juillet dernier.