Présentés mi-mars en sa présence lors du dernier Festival de la Cinémathèque (anciennement "Toute la mémoire du monde"), les premiers films de Nancy Savoca ont intégré un condensé de culture italo-américaine à des genres mainstream.

Nous l'annoncions en février dernier : la démarche du n°806 se prolonge avec l'exploration de filmographies marginalisées parce que féminines. Au sein du documentaire, dont l'économie est fragilisée, l'essai (étudié par Bamchade Pourvali dans un ouvrage récent) s'offre en genre sans codes qui repose, à son meilleur, sur des creux et des écarts, avec l'ambition de faire naître des idées chez les spectateurs à partir de la forme elle-même.

Il arrive parfois qu'une injustice soit réparée par le travail d'un distributeur indépendant : c'est le cas de "Bushman", premier long métrage de fiction de David Schickele, restauré par Milestone Films, présenté l'été dernier au Cinema Ritrovato de Bologne ("Cahiers" n°801) et désormais distribué en France grâce à Malavida.

Comment acquérir son indépendance ? C’est la question qui traverse "Los Delincuentes", du cinéaste argentin Rodrigo Moreno, film ludique et enthousiasmant.

Dans son livre" El ultimo sueno", sorti le 13 avril 2023 en Espagne, le cinéaste hispanique se livre comme jamais auparavant. Il y retrace sa vie et la relation entre “le vécu, l'écrit et le filmé” dans ses oeuvres, explique-t-il dans cet entretien accordé à "El Pais".

Avant d’être à l’affiche en France, "Un hiver à Yanji" est sorti en Chine, où se déroule l’action de ce triangle amoureux plein de mélancolie. Son réalisateur, le Singapourien Anthony Chen, a expliqué la genèse du film à un site web chinois.

"Inchallah, un fils" sort le 6 mars en France. Premier long-métrage du Jordanien Amjad Al-Rasheed, il met en scène une jeune veuve obligée de batailler pour conserver sa maison et la garde de sa fille. Rencontre avec son réalisateur.

Plus gros ? Plus flou ? Plus bleu ? Treize ans après l'original, James Cameron nous invite à retourner sur Pandora. Pour nous montrer la voie, le producteur historique du cinéaste, Jon Landau, a accepté de nous servir de guide. Retenez votre respiration...

Des cirques, des vedettes, du spectacle : le somptueux "Guillermo del Toro's Pinocchio" est traversé par les obsessions du cinéma de l'époque. Hypothèse (en partie) confirmée par le cinéaste.

À peine sorti du très intense "Novembre", le producteur Hugo Sélignac fait le grand écart avec la comédie frappadingue "Fumer fait tousser". Quentin Dupieux, "mouillage de chemise" et films de stoner : rencontre avec le golden boy du cinéma français.

"Falcon Lake" est une coming-of-age story mâtinée de fantastique et surtout une surprise, car on n'attendait pas Charlotte Le Bon de ce côté de la caméra. Pourtant, ce changement de cap réussi rappelle que la Québécoise est une talentueuse touche-à-tout.

À Venise ou Telluride, "Bardo" a été reçu comme un péché d'orgueil nombriliste. Après avoir accusé le coup, le cinéaste s'en réjouirait presque à présent, comme si le réel offrait à son projet introspectif un miroir de plus. Déformant ou ressemblant ? C'est ce que "Première" a cherché à savoir.