En ce moment, Yisrael Katz ne se déplace pas sans sa clé USB. Le ministre du renseignement et des transports israélien l'a encore utilisée lors d'une rencontre avec la presse étrangère, à Jérusalem, le 10 juillet. Elle lui permet de montrer à ses différents auditoires l'un de ses grands desseins : la construction d'une île artificielle au large de la bande de Gaza, avec un port commercial et civil.

Fondateur de l'ONG Briser le silence, qui publie des témoignages de soldats sur les opérations en Cisjordanie et à Gaza, Yehuda Shaul, accusé de trahison par le gouvernement de Netanyahou, poursuit son combat.

Après dix ans de règne chaotique à Gaza, le Hamas renonce à l'exercice du pouvoir et prône désormais la réconciliation avec le Fatah. Poker menteur ou volonté réelle d'apaisement ?

La déclaration du président des Etats-Unis sur Jérusalem a soulevé une vague d’indignation à travers le monde. Injuste pour les Palestiniens et contraire aux résolutions onusiennes, cette annonce faite le 6 décembre 2017, vient aussi saper les chances de paix au Moyen-Orient. “Les propos du président Trump devraient nous remplir de joie, mais ce n’est pas le cas”, souligne "Ha’Aretz", qui craint une exacerbation des conflits. L’"Orient-Le Jour" note que l’Iran et les groupes les plus radicaux peuvent remercier Donald Trump.

L'opinion israélienne, plus sceptique que ses dirigeants, redoute les conséquences de la déclaration de Donald Trump sur Jérusalem, tandis que la société palestinienne ne veut plus sacrifier ses enfants dans une troisième intifada. En complément, l'éclairage du géopolitologue et essayiste Frédéric Encel : "Il faut en revenir au politique".

Des enregistrements obtenus par Ha’Aretz révèlent comment une organisation juive d’extrême-droite oeuvre depuis des années au rachat des maisons arabes de Jérusalem-Est, en proposant des prostituées aux propriétaires palestiniens.

Egérie de la cause palestinienne, Ahed Tamimi attend son procès en prison. Elle n'a que 16 ans !

Avec "L'Insulte", le réalisateur Ziad Doueiri s'interroge sur le soutien aveugle apporté à la cause palestinienne, même quand les victimes deviennent bourreaux.

Pour Elias Sanbar, ambassadeur de la Palestine à l'Unesco, l'administration Trump a porté un coup fatal à la paix. Il explique pourquoi.

Cette Palestinienne découvre sur le réseau social les vies de femmes tout aussi courageuses et tenaces qu’éloignées du modèle occidental auquel elle a toujours cru.

Inattendu hommage au “pacifisme” d’un Premier ministre, considéré comme le plus à droite des dirigeants israéliens, par le chroniqueur jugé le plus à gauche de la presse de Tel-Aviv.

Lana Del Rey, Lorde et, avant elles, Brian Eno, Peter Gabriel ou Arcade Fire ... L'appel au boycott d'Israël pour dénoncer le sort des Palestiniens rencontre de plus en plus d'échos chez les artistes, notamment anglo-saxons. Un dilemme pour le monde de la culture israélien, largement hostile à la politique tnenée par Benyamin Nétanyahou. Si de rares voix jugent le moyen de pression efficace, la plupart le rejettent, regrettant d'être pris en tenailles entre un gouvernement qui menace leur liberté d'expression et un mouvement susceptible d'accroître leur isolement.