Douanes, impôts, cacao, pétrole... Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara se disputent le fauteuil de président et les cordons de la bourse. Mais, en attendant un éventuel dénouement, ce sont à nouveau les entreprises et les consommateurs qui trinquent.

Sommés de choisir entre Gbagbo et Ouattara, les chefs d'entreprise voient leurs affaires tourner au ralenti, en attendant le dénouement de la crise politique.

Jour après jour, le pays s'enlise un peu plus dans la crise postélectorale, et à quel prix ! Le système financier est bloqué, les exportations de cacao sont au point mort et le chômage technique se généralise.

Récession, arrêt des investissements, chômage... Le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire dresse un constat alarmant. Son exigence dans l'immédiat : le retour de la sécurité. Sa feuille de route ensuite : une réforme fiscale, la relance des filières structurantes et une révision du franc CFA.

La place financière d'Abidjan tarde à repartir de l'avant. En cause : le flou qui règne autour de la santé des principales sociétés cotées. Etat des lieux.

Le déblocage de la situation économique à Abidjan est une bonne nouvelle pour la profession. Mais, faute de visibilité, peu d'opérations sont à prévoir cette année.

A peine plus de trois mois qu'il a été investi, mais le temps presse pour le chef de l'Etat : épuisé par la crise postélectorale, le pays est à reconstruire et la sécurité à ramener. Et les forces armées à remettre au pas.

Crise malienne, réforme des institutions financières, parité fixe entre le franc CFA et l'euro... Un an après sa nomination dans un contexte tourmenté, le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest dresse un premier bilan et précise ses objectifs.

Les deux fleurons de son groupe sont à l'arrêt. En difficulté dans son pays, le chef d'entreprise multiplie les projets au Ghana.

Le pays connaît une indéniable embellie. Point de départ d'un renouveau durable de la Côte d'Ivoire ? Tout - ou presque - reste à faire

Le président Alassane Ouattara peut se targuer d'une croissance de 8,6%. Mais la réconciliation patine.

Le continent est le dernier à entamer sa mue urbaine et les défis sont légion. Mais les solutions aussi.