Les chercheurs simulent la pandémie à coups de lignes de code. Leurs outils, plus performants, n'envisagent pas son retour à court terme.

Plus de 25 000 études sur le Covid-19 sont sorties depuis janvier 2020. La recherche n'y a pas forcément gagné.

Au plus fort de la pandémie, ils ont continué, la trouille au ventre, à sillonner les rues de Londres au volant de leur véhicule, sans bénéficier d’aucune protection. Est-ce donc un hasard si, au sein de la population britannique, les conducteurs de bus londoniens ont payé un tribut particulièrement lourd au covid- 19 ? Une trentaine de chauffeurs sont décédés. Spencer, Steve, Adam ou Theresa sont, eux, passés au travers. Ils racontent le mépris de leurs employeurs, l’indifférence du maire, l’inertie des syndicats.

Voici ouvert le festival des "bonnes idées" pour tirer profit de la crise : baisser le coût du travail, inciter les salariés à travailler chez eux, gratter le maximum d'argent à l'Etat...

Dans les juridictions consulaires, les entreprises en redressement judiciaire sont les proies de repreneurs en quête d'actifs bradés.

Nous sommes tous perdants. Mais certains plus que d'autres. Demain, les capitaux et les données circuleront malgré tout, les marchandises voyageront aussi, bon an mal an, après quelques adaptations. Seules les personnes se "démondialiseront". Au grand dam des pays les plus touristiques... comme la France.

Après le déconfinement, voici venu le temps du redémarrage. "L'Express" a cherché à capter les signaux faibles du dégel dans des secteurs-clefs.

Le système de santé fait face à une pénurie d'oxygène, conséquence d'années de corruption et de sous-investissements. La crise du Covid-19 est loin d'être terminée.

Canberra s'est attirée les foudres de Pékin en demandant une enquête internationale sur l'origine du Covid-19. Les tensions n'ont jamais été aussi fortes.

Porté par la France, ce qui devait être la plus grande étude clinique européenne sur le Covid-19 a accumulé les déconvenues... jusqu'à s'enliser.

Depuis le début de la crise sanitaire, on reparle beaucoup de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Jugée trop conciliante vis-à-vis de la Chine, elle fut l’objet d’attaques, en particulier de la part de l’administration Trump. Il est important de savoir comment elle fonctionne et quelles sont ses attributions. Elle est soumise à des contraintes politiques, financières et diplomatiques. Une réforme de l’OMS devrait être envisagée.

La pandémie de Covid-19 a frappé très fortement la République islamique d’Iran. Elle arrive sur fond d’une triple crise économique et de mouvements de contestation politique. Quel sera son effet ? Le régime iranien connaîtra-t-il un « moment Tchernobyl », comme l’URSS de la fin des années 1980 ? Rien n’est moins sûr.