Depuis le 11 juillet 2021, des manifestations antigouvernementales ont lieu dans tout le pays. Pour ce professeur qui vit aux Etats-Unis, ce mouvement montre l’érosion du système castriste.

La grave crise économique que traverse l’île ne doit pas nous pousser à réécrire le passé : il n’y a pas eu d’âge d’or communiste, estime, depuis La Havane, cet écrivain et journaliste dissident.

La vaste réforme monétaire lancée au début de 2021 a "dollarisé" l’économie. Résultat : avec un peso dévalué, le pouvoir d’achat des Cubains qui n’ont pas accès à la devise américaine s’est effondré. Ce bouleversement a alimenté une colère sociale et politique inédite contre le régime communiste. Qu’en sera-t-il en 2022 ? Le focus sur Cuba se poursuit par deux articles : "La société civile est sortie de sa léthargie", "La Chine, auxiliare de la censure cubaine".

Managua a ouvert ses portes aux milliers de Cubains qui fuient leur pays, surtout pour atteindre les Etats-Unis. Une opération dont La Havane est le complice : Cuba espère ainsi faire baisser la pression sociale et politique qui traverse l’île.

A Cuba, une tradition menace les oiseaux chanteurs sauvages.

Début juin 2022, on jugeait un ancien lieutenant de Ben Laden dans le célèbre pénitencier militaire américain situé à la pointe est de Cuba. "L'Obs" a obtenu l'autorisation exceptionnelle de s'y rendre, pendant une semaine. Carnet de bord.

La persécution contre les rappeurs de "Patria y Vida" illustre le divorce entre le monde culturel et l'Etat communiste.

Ce sont souvent des établissements de luxe, réservés à une clientèle en quête de repos ou de discrétion. Mais aussi des lieux de pouvoir. A Cuba, l'Hotel Nacional accueillit avant la révolution de 1959 des mafieux ou les frasques de John Fitzgerald Kennedy. Nationalisé par Fidel Castro, il resta fréquenté par d'illustres personnalités et chefs d'Etat. C'est aussi dans ce palace que des diplomates et des espions américains ont été atteints, en 2017, de troubles neurologiques, dits "syndrome de La Havane".

C’était la station la plus prisée de l’île, mais elle peine à retrouver sa gloire d’avant la pandémie. En pleine pénurie alimentaire, la ville est désormais trop chère, même pour les étrangers.