"Les réalités de la déportation n'ont été rapportées que de façon brouillée et tronquée", affirment M.-A. Matard-Bonucci et E. Lynch. Pour combler cette lacune, les deux historiens ont rassemblé des photos d'époque et donné la parole aux résistants, aux requis du travail obligatoire, aux victimes de "la rafle du Vel' d'Hiv'"... Leurs récits sont parfois d'une brutalité insupportable.

L'auteur, docteur en histoire, a étudié la façon dont les médias français ont rendu compte de la déportation des juifs en 1944 et 1945 : il montre que la spécificité juive de la déportation a bien été présentée au début puis qu'il n'a plus été question que des déportés résistants. Il établit sa démonstration en faisant un parallèle avec la façon dont les médias ont relaté le génocide du Rwanda.

A partir d'une étude historique, sociologique et économique de cette famille de presse, V. Soulier démontre que son influence demeure prépondérante. Il retrace l'histoire de la presse féminine depuis la seconde moitié du XVIIIe siècle, revenant sur les événements clés : les combats pour la législation de l'avortement et de la pilule contraceptive, la lutte contre les violences familiales, etc.

Professeur de sociologie des médias à Paris 3, membre du comité éditorial de

Créée en 1905,

A l'occasion des 150 ans de l'unité italienne, un retour sur une épopée dans laquelle la France a joué un rôle, notamment par l'intermédiaire de Napoléon III, d'Alexandre Dumas ou encore de Garibaldi, à travers la presse française et italienne de l'époque. Puisant dans ses souvenirs personnels, l'auteur présente également une vision amusée des relations franco-italiennes.

Ce récit retrace l'histoire d'un jeune journaliste français, Alexandre Croix, mandaté par le gouvernement français de Front populaire, pendant la guerre civile espagnole de 1936, afin de retrouver le député de gauche, Joaquin Maurin, porté disparu.