Une présentation du thème de la double image en peinture, images doubles consciemment assumées par les artistes et non dues au hasard, depuis les figures composites d'Arcimboldo aux grands surréalistes, en passant par les artistes de la Renaissance. 250 oeuvres ambiguës jouant le jeu de l'image réversible, composite, multiple.

Il existe un langage des symboles, mis en lumière par la découverte de similitudes existant dans la représentation de dessins dans les différentes parties du monde dès la préhistoire. Les auteures invitent à un voyage dans le monde des signes et des symboles d'hier à aujourd'hui.

Etude sur la présence de la magie et de la sorcellerie dans l'art italien de la Renaissance, ayant pour point de départ la mise au jour d'un décor peint réalisé vers 1585 au plafond de la chambre du cardinal de Médicis, qui représente des figures féminines regroupant les attributs des planètes et des muses ainsi que les signes du zodiaque. L'exemple du palais Schifanoia alimente cette réflexion.

Un cardinal qui n'aimait pas le Jugement Dernier de Michel-Ange fut bien puni par le peintre, qui fit son portrait en Lucifer. L'anecdote est savoureuse et instructive, mais elle ne montre pas seulement l'indépendance d'esprit du plus grand artiste de la Renaissance. Pour Daniel Arasse, elle est révélatrice d'une évolution culturelle majeure : la disparition de la figure du Diable dans la peinture. Grâce à un examen précis et inventif des textes religieux et des images de la fin du Moyen Age et de la Renaissance, il décrit ici l'émergence de l'image du Diable, son utilisation et son essor, dans le cadre de pratiques dévotionnelles où les images se doivent d'être efficaces. Puis il montre comment la culture humaniste a rendu caduque cette figure médiévale, et l'a reléguée au rang de superstition. Désormais, le Diable n'est plus l'Autre de l'homme, le Diable est en l'homme.

Difficile à concevoir, à représenter, le monde souterrain est le refuge de tous les mystères de la révélation mais aussi le lieu hanté des vices et des angoisses. Ses profondeurs apparaissent tout au long de l'histoire de l'homme comme une sorte de projection de l'inconscient collectif du monde d'en haut. Ce livre rend compte de l'appropriation physique et imaginaire du monde souterrain.

R. Rasse a déambulé à travers la Cordillère des Andes. Les peintures et les dessins qu'il a ramenés sont accompagnés de photographies prises par son épouse lors de ce même voyage.

Une présentation illustrée des légendes mythologiques contant les amours des dieux et des mortels, mais aussi des divinités associées à l'amour : Aphrodite, Apollon, Eros, etc.

Sa mort prématurée alors qu'elle n'avait pas trente ans a fait entrer d'emblée notre quatrième reine dans la légende. Astrid a beaucoup contribué au prestige de la Belgique, mais n'a pas eu le temps de jouer un rôle concret, contrairement aux reines Elisabeth et Fabiola. Elle est cependant restée dans le coeur des Belges comme l'incarnation de la grâce et de la perfection.

Une analyse de l'évolution du genre de la peinture de guerre depuis la Renaissance. Avec la sécularisation du pouvoir, le traitement de la guerre dans l'art et son registre symbolique glissent de la gloire à la compassion, du message officiel de commande à la vanité. Par l'iconographie, ce sont bien les façons successives de lire l'histoire qui sont étudiées.