Les PME bretonnes n'ont pas attendu la crise pour amorcer la relocalisation de leur activité économique. Mais elles se trouvent parasitées par la hausse des coûts des matières premières et la pénurie de main d'oeuvre.

La désindustrialisation de la France est longtemps apparue comme une fatalité. Les coûts de production élevés et le positionnement trop moyen dans la gamme des produits ont eu raison de pans entiers de l'industrie française. Seuls quelques secteurs d'excellence, comme l'aéronautique, le BTP ou le luxe, ont tiré leur épingle du jeu.

Le 26 avril 2017, le parking de l'usine Whirlpool, à Amiens, devenait le théâtre du duel de l'entre-deux-tours opposant Emmanuel Macron à Marine Le Pen. Devant les salariés en grève et menacés de licenciement, les candidats à la présidentielle offraient un show politique, plusieurs promesses et deux visions de l'avenir. Cinq ans plus tard, alors que le même choix est à nouveau proposé aux Français, le site industriel, à l'arrêt après deux reprises fantômes, s'éteint à petit feu.

Séduites par son programme d'infrastructures et ses bonnes perspectives économiques, les entreprises turques renforcent leur présence au pays de la Teranga.

Même si les élites ont renoncé à l'aider et à la protéger, la production tricolore est indispensable au développement de l'emploi, de la recherche, du pouvoir d'achat... Le combat pour la réindustrialisation du pays continue. Et "Marianne" le soutient. Sommaire. Le "Made in France" peut sauver... la France ! Le Land, l'arme stratégique de l'Allemagne. En Alsace, refaire du lin, c'est refaire du lien. Luciano Biondo, adepte de la voie de Toyota. Entreprise textile recherche ouvrières, pas désespérément. Retraités de la politique, pas du MIF. L'usine 4.0 de Sunna Design.

Au coeur des stratégies des entreprises pour améliorer leur relation-client, le centre d'appel reste un élément important, avec un marché estimé à 2,34 milliards d'euros et 4 % de croissance en France. Le grand dilemme des sociétés est de savoir s'il faut le garder en France ou le délocaliser à l'étranger. La première solution est en général gage d'empathie pour les clients, qui ont au bout du fil une personne de la même nationalité qu'eux, partageant la même langue et les mêmes valeurs. Cela a tendance à faciliter l'échange et à améliorer la qualité de la relation.

La crise sanitaire a révélé les dépendances de la France aux pays étrangers, fruit de la mondialisation. L'enjeu pour le pays est de retrouver sa souveraineté industrielle. Mais cela n'est pas simple et a un prix. Décryptage sous la forme d'un dossier. Sommaire. Les grands enjeux en huit graphiques. LE COEUR BATTANT DE L'ECONOMIE. Pourquoi on a encore besoin de l'industrie. DATA : Que fabrique-t-on en France ? Trente ans de profondes mutations. Le «made in France» entre atouts et handicaps. L'industrie ne fait pas rêver, et pourtant...

Les Français le constatent. Dans leur chair, cette fois. Trente ans de désindustrialisation, et leur pays se retrouve dépendant de presque tout. Surtout de l'essentiel : les produits sanitaires. Au-delà des bonnes intentions et des oukases feints, "Marianne" fait des propositions concrètes et réalistes pour recoudre ce tissu industriel déchiré depuis bien trop longtemps. Sommaire. Créer un grand ministère de l'Industrie et de la Transition écologique. Miser sur le triptyque nanotech, biotech et robotique. Compter sur le militaire pour pousser le civil.

L'historien et économiste Nicolas Baverez récuse les accusations formulées à l'encontre de la globalisation. Et met l'Europe en garde : "Soit elle se refonde, soit elle se décompose." Sommaire. Entretien. Relocalisations : du mirage à la réalité. La révolution de la concurrence n'aura pas lieu. La force la plus progressiste de l'Histoire.

A la faveur de la diffusion du virus, l'Occident découvre une Chine différente de ce qu'il avait imaginé, plus menaçante et plus sûre de son fait. Comment Paris pourrait-il répondre à Pékin, tenté par l'impérialisme ? "Marianne" trace quelques pistes à l'attention des politiques, mais aussi des entreprises et des consommateurs. Sommaire. Face à l'ogre chinois, quelle riposte ? Pour les patrons, la Chine : c'était mieux avant. Les consommateurs réclament du "made in France". Les politiques bougent enfin.