En 2021, 15 des 100 entreprises les mieux valorisées au monde sont européennes. Vingt ans plus tôt, elles étaient 41. Mais depuis, les entreprises américaines et chinoises ont accéléré et distancé leurs concurrentes européennes. Ces dernières s'appuient sur une croissance plus faible et se révèlent peu présentes dans les secteurs les plus dynamiques, notamment le numérique. Parmi les géants de la tech, quasiment aucun ne vient d'Europe.

Les acteurs du capital-investissement s'avèrent de plus en plus puissants en 2021. Le groupe américain KKR représente par exemple 170 milliards de dollars, soit plus que certaines banques régionales, et plusieurs spécialistes du secteur se révèlent encore plus gros que lui. Au premier semestre 2021, les sociétés américaines de capital-investissement ont conclu pour 500 milliards de dollars de transactions, un niveau jamais atteint depuis 40 ans.

La crise sanitaire a produit des effets délétères sur l'activité des entreprises du continent en 2020, année de référence de notre Top 500. Si peu de secteurs ont été épargnés, la reprise semble désormais bien engagée.

TikTok et Amazon, mais aussi Linkedin, Microsoft, Apple et Netflix remettent en cause sa suprématie publicitaire. Détails. Quelques données chiffrées.

Seuls les initiés connaissent son nom. L'Association des entreprises privées (AFEP), qui rassemble en son sein les PDG du CAC 40 et les dirigeant des grandes entreprises familiales françaises, fête pourtant ses 40 an d'existence. Ce lobby défend en coulisses les intérêts du capitalisme hexagonal. De l'Elysée à Matignon, de Bercy à Bruxelles, il a été particulièrement efficace sous les gouvernements de François Hollande, puis d'Emmanuel Macron. Un travail de tous les instants, comme en cette période d'examen du budget à l'Assemblée nationale.

Avec 760 milliards de dollars de chiffre d'affaires cumulé, les 500 champions de notre classement exclusif affichent des résultats sans précédent. Une bonne santé qui s'explique par la flambée des prix des hydrocarbures et d'autres matières premières, mais aussi par la stabilisation des économies du continent après les années Covid. Analyses, portraits des nouveaux dirigeants, décryptage des plus belles réussites de l'année... Un dossier exceptionnel. Sommaire. Bilan : une année record. 70 milliards de dollars de profits : qui gagne, qui perd ? Les nouveaux visages de notre palmarès.

Avec 665 milliards de dollars de chiffre d'affaires cumulé, notre classement des 500 leaders africains 2023, qui porte sur la période comprise entre la pandémie de Covid et le déclenchement de la guerre en Ukraine, fait état d'un niveau de revenus inédit depuis dix ans. Cet "entre-deux-crises" a profité en particulier aux entreprises extractives, mais aussi aux sidérurgistes et aux agro-industriels. Analyses, portraits, interviews... Un dossier exceptionnel. Sommaire. Un élan retrouvé. A l'heure de la "croissance maigre". Avec Peter Ndegwa, rigueur et développement pour Safaricom.

Cinq sociétés hors normes – Chesapeake Energy, Netflix, Nextera Energy, Tesla et Uber – ont perdu collectivement cent milliards de dollars en dix ans.

Les informations sur les pratiques fiscales des grandes compagnies comme Nike, Apple ou Dassault montrent la formidable complaisance de l'Union européenne face aux procédés permettant de réduire l'impôt des multinationales. Ouverte par principe à la circulation des capitaux à l'intérieur comme avec l'extérieur depuis le traité de Maastricht, l'UE a favorisé les paradis fiscaux chez elle et hors d'elle. Un principe qui freine la lutte contre toutes les fraudes.

Les sept questions essentielles que pose l’hégémonie des géants de la tech.

Renforcement des effectifs locaux, projets d'investissement et objectifs, le patron régional du géant américain de la gestion d'actifs détaille la stratégie du groupe sur le continent.

Séduites par son programme d'infrastructures et ses bonnes perspectives économiques, les entreprises turques renforcent leur présence au pays de la Teranga.