Où va l'Afrique ? Fort de ses nombreux allers-retours vers ce continent "préémergent", l'économiste Jean-Joseph Boillot livre ici un pronostic sur plusieurs plans loin du politiquement correct. Il passe en revue le modèle de croissance, la démographie, le pouvoir politique. Son crédo : les Africains n'ont pas à copier les Occidentaux, mais à suivre leur voie propre.

Le deuxième article de notre série sur les grandes idées économiques se penche sur le théorème de Stolper-Samuelson. L'article s'inscrit dans un ensemble critique sur les idées économiques fondamentales que l'on a refusé d'entendre en leur temps.

Le Commissariat au Plan des débuts de la IVe République est resté dans la mémoire politique comme un lieu d'exception, où prévision et concertation se conjuguaient pour donner des lignes directrices au pays. Puis l'idée même de planification s'est effacée devant l'avancée de la globalisation. A l'orée des années 2000, le "Plan" a sombré corps et biens. Aujourd'hui, sous l'enseigne France Stratégie, il y a une forme de renaissance de l'état d'esprit initial.

Les banques centrales ont fait de leur mieux pour soutenir la demande. C'est maintenant aux gouvernements et à leurs politiques budgétaires de prendre le relais.

Certaines réformes mises en oeuvre par le Premier ministre, Narendra Modi, dès son arrivée au pouvoir en mai 2014, semblent avoir permis à l'économie indienne de repartir de l'avant après deux années marquées par une croissance atone. Aujourd'hui, la Banque mondiale estime que le pays a le potentiel pour renouer avec les taux de croissance qu'a connus l'Inde dans les années 2000. Le produit intérieur brut (PIB) indien devrait en effet atteindre 7% environ en 2016. Sommaire. Les obstacles au développement économique. Les terres agricoles au coeur de toutes les convoitises.

L'économie du partage peut-elle devenir un moteur de croissance ? Cette question suscite aujourd'hui un certain nombre de débats. Le 21 octobre 2015, Tim Worstall, directeur de recherche à l'Institut Adam Smith, un think tank britannique, a publié dans le magazine américain "Forbes" un article pour défendre cette idée, intitulé "(Izzy) Kaminska et (Frances) Coppola ne comprennent rien à la croissance économique".

Depuis plusieurs décennies, les inégalités se creusent au sein des pays développés mais aussi des pays émergents. La mondialisation a provoqué l'essor d'emplois atypiques, ce qui a eu pour effet d'accroître les écarts de salaires et d'augmenter la précarité de l'emploi pour certains travailleurs. En 2008, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié un rapport intitulé "Croissance et inégalités", dans lequel elle étudiait l'évolution de ce phénomène au sein de ses pays membres.

Selon les économistes américains, Robert J. Gordon et Larry H. Summers, la période de forte croissance que les économies avancées ont connue au lendemain de la révolution industrielle serait une exception historique. Elles seraient désormais entrées dans une période de « stagnation séculaire », c'est-à-dire de croissance quasi-nulle. Sommaire. L'ère de la « stagnation séculaire ». Les vents contraires défiant la croissance. Le progrès technologique fera repartir la croissance. La croissance potentielle, une notion d'avenir. Quels scénarios pour la croissance économique ?.

Entre le début des années 2000 et 2010, l'Amérique latine a connu un extraordinaire cycle de croissance économique et de développement social. Mais, avec la crise financière de 2008, la décennie dite « de prospérité » a laissé place aujourd'hui à une période de grande instabilité. Sommaire. Le temps de l'incertitude. L'effondrement de l'économie brésilienne. Finance internationale : l'Argentine est de retour. Le Venezuela, un pays affaibli et divisé. Cuba : les réformes n'ont pas changé la vie quotidienne.

L'institution estime que la progression du produit intérieur brut global sera désormais limité à 3% en 2016.

La reprise, tirée par les pays émergents, serait modeste en 2017. Etats-Unis, Europe et Japon manquent d'élan