Le "printemps de Paris", il y a cinquante ans, a montré que la croissance économique et l'amélioration des conditions de vie n'empêchent pas les citoyens de descendre dans la rue.

Le pays de la Teranga et la terre d'Eburnie se disputent le titre de première puissance francophone d'Afrique de l'Ouest. "Jeune Afrique" analyse point par point cette rivalité, renforcée ces derniers mois par les découvertes pétrolières sénégalaises.

En 2012, la Commission européenne affirmait vouloir porter la part du secteur industriel à 20% du PIB de l'Union d'ici 2020, contre 15% à l'époque. On n'y sera pas ! Heureusement, le déclin des dernières décennies n'est pas aussi marqué qu'il n'y paraît, loin s'en faut.

Le patron de la grande banque d'investissement ne voit pas de catalyseur susceptible de déclencher une nouvelle crise, même s'il juge probable un ralentissement de la croissance mondiale.

Oubliez les scénarios de reprise économique en V, en W ou en forme de racine carrée inversée, voici la reprise en K : celle des gagnants et des perdants du virus, qui aggrave les inégalités et accélère le changement.

L’économiste, musicien et écrivain sénégalais appelle à gagner la bataille oubliée de la qualité des relations entre individus et à opérer un tournant civilisationnel en changeant notre mode de production. Comment préserver les conditions de la vie humaine alors que nous les mettons en péril à une vitesse vertigineuse ?

Nous sommes aujourd'hui à l'aube d'une quatrième révolution industrielle, celle consécutive à l'automatisation et à la robotisation de la production via les technologies numériques. Elle a débuté avec des entreprises qui mettent en oeuvre un nouveau paradigme, celui du coût marginal nul - c'est ce que certains appellent l'ubérisation. Dans ce modèle, la croissance est plus faible en moyenne, très inégalement partagée et les régulations classiques se montrent inefficaces pour changer la donne.

Depuis la crise des subprimes, la thèse de la stagnation séculaire hante les esprits : c'est la crainte d'une période d'anémie économique prolongée, provoquée par l'affaiblissement de la croissance démographique et du progrès technique. Mickaël Clévenot revient sur cette analyse très controversée, partagée néanmoins par de nombreux économistes, et démêle les nombreux fils qui y conduisent.

L'expansion économique ne permettant plus de réduire les inégalités et alimentant le réchauffement climatiuqe, le débat sur la post-croissance ressurgit