Au Rojava, dans le Nord de la Syrie, près de 300 enfants français croupissent dans des camps depuis le printemps 2019. Emmenés de force par leurs parents sur les terres du "califat islamique", ils ont vécu plusieurs années sous le règle de la charia. Aujourd'hui, ils ne sont ni vraiment prisonniers ni vraiment libres, et peu sont pressés de les voir revenir.

Ces dernières années, les autorités ont massivement investi dans le Nord, pris pour cible par les groupes islamistes armés. Dans ces zones fragiles longtemps délaissées, un nouveau défi s'impose, celui de l'accueil des réfugiés burkinabè.

De la bande des Buttes-Chaumont aux hautes sphères d'Al-Qaida, le parcours de ce vétéran du djihadisme, dont le procès démarre dans quelques jours, éclaire tout un pan du terrorisme français.

Depuis la chute de l’Etat islamique, des centaines de femmes et d’enfants originaires d’Europe sont retenus dans ce camp dans des conditions inhumaines, créant un vivier de radicalisation des plus jeunes, assure ce journaliste de guerre britannique.

Il avait 12 ans quand son père, Fabien Clain, l'a emmené en Syrie. Treize quand celui-ci a revendiqué les attentats du 13-Novembre. Aujourd'hui, son père est mort et Adem Clain a 22 ans. Il raconte son histoire depuis une prison syrienne.

Le djihadiste, désormais à la tête de la Syrie, promet la modération, mais son passé témoigne de sa radicalité. Sommaire. Qui est vraiment l'émir de Damas. Après la chute, l'onde de choc. L'arc chiite brisé, un revers de plus pour l'Iran. Hugo Micheron : "Il n'y a pas de djihadistes modérés". Le territoire kurde menacé. Quand l'assassin de Samuel Paty rêvait de rejoindre les islamistes de HTC en Syrie.

L'ancien délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme a lu le livre d'Hugo Micheron sur le djihadisme français. li explique en quoi cette enquête de terrain combat les idées reçues.