Le Comité international olympique vient d'exclure les 67 athlètes russes des JO de Rio et a exigé de nouveaux tests dans les autres disciplines. A l'origine de cette décision sans précédent, l'enquête explosive de l'avocat canadien Richard McLaren.

La théorie des jeux expliquerait pourquoi les coureurs cyclistes professionnels et d'autres sportifs se sentent obligés de prendre des produits dopants.

″Citius, altius, fortius...″ Plus vite, plus haut, plus fort. Si elle reflète bien l'engagement physique et mental des athlètes, ironiquement, la devise des Jeux olympiques modernes imaginés par Pierre de Coubertin peut tout aussi bien traduire l'état d'esprit qui prévaut au dopage. Ethiquement condamnable, dangereux pour la santé, de nombreux sportifs se laissent pourtant tenter. Car derrière la performance se cache souvent le besoin de reconnaissance. Enquête sur le dopage moderne...

Suspendu pour dopage, le judoka revient à la compétition. Il a retrouvé "la gagne" et gardé la foi.

Les cocktails chimiques qui transforment les athlètes en bombes volantes ont progressé à pas de géant. Mais pas les contrôles, qui selon le professeur Escande "ne servent à rien".

Nous ne sommes pas tous égaux face à l'hormone mâle qui fait les muscles d'acier. D'où l'incertitude du dépistage des abus chez les sportifs.

La disparition brutale de Florence Griffith-Joyner a de nouveau attiré l'attention sur les stéroïdes anabolisants, ces dopants qui mettent la machine humaine en surrégime et transforment les femmes en hommes.

Ses recherches nous ont permis de réaliser la première enquête sur la mortalité des coureurs du Tour de France. Aujourd'hui, le docteur Jean-Pierre de Mondenard rappelle que c'est la lutte des hommes qui est palpitante, pas celle des pharmaciens.

La petite reine du cyclisme voit son image entachée par l'affaire de dopage touchant Patrice Ciprelli, son entraîneur de mari. Portrait d'un couple à la marge et d'une femme en danger.