Le député européen, qui conseille Marine Le Pen sur les questions d'écologie, doit incarner le nouveau visage d'un parti en quête de respectabilité.

Face au chaos du dérèglement climatique, des jeunes agissent. Et ils exigent davantage de leurs ainés.

L’essayiste a déserté la sphère politique traditionnelle pour rejoindre les mouvements d’action plus directe, prônant une radicalité écologique et sociale. Nous l’avons rencontrée lors de sa tournée des librairies pour son premier roman, aussi onirique que bestial, "La Sauvagière". La militante écosocialiste invite à poursuivre la bataille culturelle pour une écologie de résistances et d’alternatives face au néolibéralisme omnipotent.

Le terme "écofascisme" est de plus en plus mis en avant médiatiquement, sans qu’on sache forcément à quoi il correspond ou comment l’utiliser, au risque de mal identifier certaines formes d’écologie liées aux extrêmes droites. Deux auteurs de livres sur cette question reviennent sur un concept complexe, ses risques et les moyens d’éviter d’opérer de dangereux glissements.

Les extrêmes droites françaises sont protéiformes, leur rapport à l’écologie l’est tout autant. Retour sur des courants complexes, des plus électoralistes aux plus radicaux, entre écologisation de l’extrême droite et fascisation de l’écologie.

Après l’accord de Paris de 2015, suivi d’annonces et de programmes ambitieux de lutte contre le changement climatique, confirmés sinon renforcés après la crise Covid, la marche vers la transition écologique semblait bien engagée en Europe. Mais bousculées par la crise énergétique et la hausse du coût de la vie qui ont suivi l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les opinions publiques ne sont plus, désormais, aussi réceptives aux objectifs fixés par cette transition et aux contraintes qui les accompagnent.

En France comme en Europe, les écologistes reculent dans les urnes, perdent des arbitrages et deviennent le bouc émissaire des populistes. Plusieurs ouvrages se demandent s'il n'est pas temps de changer de stratégie.

Le succès militant d’Alternatiba chez les jeunes générations, antérieur à la résurgence du mouvement climat, constitue une énigme sociologique en soi, au regard notamment de la faiblesse des ressources dont disposaient ses promoteurs. En revenant sur la genèse de l’organisation, cet article montre que ces derniers ont dû opérer, pour dépasser le cercle des militants écologistes habituels, une double rupture avec l’altermondialisme des années 2000.

Alors que plusieurs grandes villes pourraient se retrouver avec un maire écologiste le 28 juin 2020, le premier d'entre eux, Eric Piolle, élu à Grenoble en 2014 et quasi assuré de renouveler son mandat, pense déjà au coup d'après. Son but : exporter à l'échelle nationale son modèle d'union de la gauche, ou plutôt ce qu'il appelle "l'arc humaniste". Reste à trouver les flèches.

Et si les écologistes se trompaient en voulant "protéger la nature" ? Et si la solution, loin de la collapsologie, passait par un réenchantement du monde vivant ? C'est, en substance, le message que porte Baptiste Morizot, l'un des porte-drapeaux de la nouvelle "French Theory", une génération de jeunes penseurs qui bousculent le vieux monde de la philosophie.