Loin des fastes de la COP22 de Marrakech, Tasselmante, le plus proche village de la centrale solaire Noor, manque d'électricité, d'écoles et d'emplois.

Porcelaine, cannelés et belles dentelles... Nous nous enorgueillissons tous de ces merveilleuses spécialités régionales qui signent l'art de vivre à la française et dont l'épopée fascine les guides touristiques. Mais il faut dire ce qui est : les locaux, eux, en ont parfois ras la madeleine de la tradition ! Elle occulte d'autres réussites qui pourraient valoir à leur ville une notoriété tout aussi méritée que celle qui encense les fleurons du terroir.

D'après le rapport annuel de l'agence Business France, l'Hexagone est passé de la dixième à la septième place mondiale des pays les plus attractifs, avec une croissance de 16% des investissements directs étrangers. Selon leur localisation, leur bassin d'emploi, leur écosystème, les régions attirent des investissements dans la production, les services, l'innovation. Elles se distinguent également selon leur proactivité et leur accompagnement des capitaux étrangers.

En diminuant le nombre de régions françaises, donc en augmentant leur population, le gouvernement entend mettre la France au pas des Länder allemands. Mais succès économique et taille ne vont pas toujours de pair.

Dossier composé de 35 cartes insolites de la France illustrant la situation économique et sociale du pays. Elle est relativement homogène, en raison d'une forte intervention de l'Etat (protection sociale, investissements dans les transports, dotations aux territoires...), et très centralisée autour de Paris. Sommaire. La richesse des régions. Population : l'appel du large et du sud. Transports : la France pressée. Monde : au-delà des frontières (attrait touristique, commerce extérieur, etc.). Emploi : bouger plus pour travailler plus. Protection sociale : les inégalités aplaties.

L'opinion s'y montre très sensible : les rapports entre les entreprises et les territoires sont en pleine évolution.

Depuis trois mois, toutes les régions françaises se mobilisent pour mettre en place leur pôle de compétitivité. A la clé, une enveloppe de 750 M euros à se partager, et un "label" officiel, afin de se rendre visible sur la scène internationale.

En nationalisant provisoirement les Chantiers de l'Atlantique, le gouvernement a voulu marquer de son empreinte un dossier stratégique. Un joli coup politique, mais à quel prix ?

Crise économique, crise écologique, parfois crise politique : les Etats sont confrontés à de multiples défis auxquels les réponses ébauchées ou apportées jusqu'ici ne paraissent pas toujours à la hauteur des enjeux, notamment en Europe. A l'inverse, certaines villes ont fait le pari du développement durable et affichent des résultats ″insolents″, comme le rappelle Jean Haëntjens dans cet article. Investissant massivement dans l'écologie et l'indépendance énergétique, elles attirent de nouveaux habitants mais aussi des activités économiques dynamiques et des touristes.

Eclairage, en février 2012, sur le regain d'intérêt porté, en France et dans les pays de la zone euro, aux monnaies alternatives ou locales. Les bogues à Aubenas, l'abeille à Villeneuve-sur-Lot, la commune à Roanne, le sol-violette à Toulouse... Une trentaine de devises seraient en activité ou en gestation en France. Leur fonction ? : consolider l'économie locale sans nourrir la spéculation dans le contexte de la crise économique mondiale. Cependant, ces monnaies doivent être mises en place dans un cadre strict pour être efficaces.