"Pour les critiques rigoureux du XIXe siècle, le nom de Jules Janin est synonyme de négligence et d'opportunisme dans l'exercice du métier d'homme de lettres. De 1830 à 1874, Janin est critique littéraire au Journal des débats... mais aussi de contes et romans ; le plus célèbre de ces derniers, L'Âne mort ou la Femme guillotinée (1829), est une parodie, qui se veut cinglante et n'est que sotte, du Dernier Jour d'un condamné de Victor Hugo..." in : Universalis.fr, consulté le 2009-11-21

"Ecrivains français. Descendant de Jean-Charles de Lacretelle... Il poursuivit ses études à l'université de Cambridge. Pendant la Première Guerre mondiale, il ne peut rester sur le front pour des raisons de santé et se consacre alors à la littérature. Ami de Marcel Proust, André Gide, Anatole France, Marcel Rivière, il commença sa carrière littéraire en 1920, à l'age de 32 ans. Il publie Silbermann en 1922, chez Gallimard et obtient le Prix Femina. Il a fait partie de la rédaction du journal des Croix-de-feu, Le Flambeau... Sans être antisémite, Lacretelle partage pourtant les théories racistes de Gobineau, auxquelles il fait référence dans un récit de voyage : "Que ce copieux métissage ait abouti à un avorton contrefait et prompt à l'imitation autant qu'un singe, voilà qui eût enchanté Gobineau." ("Le Demi-Dieu ou le voyage de Grèce", Paris, Grasset, 1930, I, p. 18). On trouve également d'autres passages sur l'Italie fasciste et Barrès... in : Wikipédia, 2009-09-10

4ème de couv. : "Sa patrie ? Le Boulevard. Sa force ? L'esprit polémique. Sa vertu ? L'insolence. Tel Hugo, il aime le peuple mais semblable à Boulanger, il croit à l'autorité. -Contemporain capital-, il fait les belles heures du Figaro et lance l'Intransigeant. Son gousset toujours vide, il s'assied au banquet de la vie et laisse tomber les miettes d'un esprit étincelant. Il déteste Napoléon III, pourfend Gambetta et rédiculise Ferry. Cet homme "épouvantable" est la coqueluche des Parisiens qui l'adorent. Mort en 1913, il incarne à jamais la liberté de l'esprit. Son élégance ? Rompre en visière avec les usagse de la classe politique"...

A travers le personnage mythique de Narcisse, interrogation sur l'oeuvre en prose de Th. Gautier, trop souvent négligée

Astolphe de Custine fut un homme de paradoxes. A cet enfant, né en 1790, fils et petit-fils de guillotiné, la Révolution avait arraché ses richesses et détruit le monde dont il était issu. Mais elle lui donna, en échange, l'assurance qu'il avait le droit à la liberté et la conviction qu'il ne devait de comptes ni à l'ancienne ni à la nouvelle société. >, disait-il, Le fils trop choyé de la belle Delphine de Sabran, l'une des égéries de Chateaubriand, devint un écrivain plein d'audace. Le dernier marquis tourna en ridicule l'aristocratie dans laquelle il ne se reconnaissait plus. Cet esprit si français s'improvisa cosmopolite et voyagea en Calabre, en Allemagne, en Espagne, décrivant un monde qui ne cessait plus de changer. Elevé dans le souvenir de la royauté, il attaqua le pouvoir absolu dans la Russie en 1839 où il défiait la Russie des tsars. Un siècle plus tard, on se souvint de son jugement en l'appliquant à l'empire soviétique. Enfin, toujours libre, il aima les hommes quand tout le lui interdisait.