Il se dit socialiste. Malgré ses 74 ans, il séduit la jeunesse. Il est la surprise des primaires chez les démocrates.

Aux Etats-Unis, la campagne des primaires débute à peine que le business est déjà florissant. Une ″petite phrase″ ? Un faux pas ? Et le voilà immédiatement transformé en mug, en tee-shirt ou en autocollant. Les candidats sont désormais des marques que l'on construit, et les ventes de produits dérivés, un bon indicateur des intentions de vote.

Ne pas se fier à son allure de papy mal coiffé. L'adversaire d'Hillary Clinton dans la course à l'investiture démocrate est un guerrier. Et il ira jusqu'au bout. Question de caractère. Question d'histoire aussi. Entré en politique dès les années 1970, l'ex-militant pour les droits civiques passé par les kibboutz ne se bat que pour gagner. Quelle que soit l'issue des primaires, il tient déjà sa victoire : avoir donné une voix à la gauche américaine.

Le caucus de l’Iowa lance le 3 février la bataille des primaires démocrates. Le centriste Joe Biden table sur un retour à la normale après « l’accident Trump ». Bernie Sanders et Elizabeth Warren parient sur un programme progressiste. Trop radical ?

L'importance du nom. Alors que Donald Trump vient de lancer sa campagne de réélection pour 2020, celle du Parti Démocrate bat son plein. Pas moins de 24 candidats sont actuellement en lice pour briguer l'investiture. Et, s'il y a bien un point sur lequel ils divergent, c'est leur manière de se présenter auprès du grand public. Décryptage du marketing politique de ces différents candidats.

La candidate à l'investiture démocrate Elizabeth Warren s'est fait un nom en critiquant Wall Street. Ses propositions économiques peuvent-elles la distinguer de ses rivaux dans les élections primaires ?

La candidate à l'investiture démocrate Kamala Harris défend-elle le status quo ou représente-elle une force de changement ?

Electeurs à cran, rejet de l'establishment, violence dans les meetings... Rarement la course à la Maison-Blanche aura été aussi agitée et aussi imprévisible. Quelle que soit l'issue des primaires, une chose est sûre, les "phénomènes" Donald Trump et Bernie Sanders laisseront des traces dans la vie politique américaine. Sommaire. Révolution à l'Américaine. Une violence inédite. Comme "un cancer à évolution lente". Les trois peurs de l'Amérique. La faute aux Républicains.

Plusieurs des favoris des primaires remettent en cause, d'une façon inédite, les principaux piliers de la nation.

Le favori des primaires républicaines américaines inquiète démocrates et... républicains. Certains, dans son propre camp, ont même juré sa perte.

Le plus européen des auteurs d'Outre-Atlantique fait pour we demain le sombre portrait des Etats-Unis de Trump... Mais voit des raisons d'espérer dans une possible victoire démocrate à l'élection présidentielles de novembre.