Le Conseil européen de juin 2018 a échoué à réformer le règlement de Dublin sur le droit d'asile. C'est pourtant la clé pour mettre fin à la ronde dramatique des migrants en Europe, bien avant les hypothétiques "centres de débarquement".

En Suède, en Allemagne, en Autriche, en Italie... Partout l'extrême droite progresse. L'Europe craque de toute part. Et, comme toujours, le clergé des grandes consciences nous fait croire que les oppositions binaires entre gentils et méchants sont la solution, alors qu'elles sont la cause du chaos. Sommaire. Macron-Orban, le duel qui va tuer l'Europe. La faillite des partis traditionnels, terreau de l'AFD. Oskar Lafontaine : "Le néolibéralisme détruit la solidarité sociale". Populistes contre populicides.

Le prix Charlemagne, qui honore « une contribution exceptionnelle à l'unification européenne », sera remis le 6 mai 2016 au pape François. A partir de la question migratoire, Jorge Bergoglio interpelle le projet européen sur l'identité plurielle dont celui-ci doit être porteur. Ses principes généraux pour que « les différences s'harmonisent dans un projet commun » peuvent soutenir les décideurs européens dans ce processus.

L'Europe connaît depuis quelques mois des flux migratoires d'une ampleur exceptionnelle. Les valeurs de solidarité de l'Union européenne sont mises à l'épreuve. Des solutions existent pourtant si l'on considère, en particulier, l'état du marché de l'emploi.

Le verrouillage du flux des migrants imposés par l'Union européenne aux autorités nigériennes pèse sur Agadez, dernière étape avant les côtes méditerranéennes. L'impact s'avère lourd pour la population, qui vivait de la manne migratoire.

Le texte signé le 29 juin, qui parie sur une solidarité incertaine, est l'objet de critiques sur son exécution

L'ex-directeur de l'Ofpra Pascal Brice estime que l'instrumentatlisation de l'immigration mène "à l'abîme"

En plein coeur de la capitale serbe, le centre Miksaliste accueille les réfugiés 24 h sur 24 h et 7 jours sur 7.

Ce n'est pas par hasard qu'il a été immédiatement évident pour tous que la grande migration ne pouvait pas être arrêtée : s'y opposent aussi bien de solides raisons humanitaires que l'ampleur démesurée du phénomène ou, enfin, le risque de susciter des réactions hostiles dans tel ou tel des pays concernés. Raffaele Simone remet la situation européenne en perspective en faisant le tour des implications du défi nouveau auquel elle est confrontée.