Construire des murs ou des clôtures pour protéger un territoire ou garder des frontières est une pratique courante à travers le monde. Elle s’étend désormais au continent africain pour entraver les flux migratoires. En toute discrétion, du Maroc au Niger en passant par l’Algérie, les autorités érigent des parois de sable, lourdement gardées par des policiers et des militaires, et surveillées par des caméras.

La Zambie est au coeur de la route migratoire vers l’Afrique du Sud, deuxième axe le plus fréquenté du continent après celui vers l’Europe. Les exilés prennent tous les risques pour échapper aux conflits ou à la misère. Sous les pressions européenne et internationale, Lusaka tente à la fois de lutter contre les trafics et d’organiser les flux réguliers.

Le 25 janvier dernier, le Conseil constitutionnel français a censuré partiellement la loi dite « immigration ». La droite a dénoncé le « gouvernement des juges ». La gauche a pu saluer une victoire. Syndicats et associations ont vécu cela comme un soulagement. Mais cette décision met surtout en évidence la soumission du Conseil à l’exécutif, et une démocratie de pacotille.

Comment concilier les besoins de main-d’œuvre avec de délicates politiques d’immigration et de droit d’asile, et en toile de fond les opinions publiques.

Les leçons du vote de la loi Immigration. oindre leur voix à celles du RN a créé un grand embarras chez certains membres de Renaissance. Alors que l’objectivité oblige à dire que c’est le RN qui joint ses voix d’approbation au projet.

Avec une natalité en crise, Séoul recourt désormais en masse à la main d’oeuvre immigrée. Une petite révolution dans le pays.

Alors que le projet de loi sur l’immigration pourrait redevenir rapidement d’actualité, nous avons réuni François Héran, professeur au Collège de France, et Jean-Marie Gustave Le Clézio, prix Nobel de littérature, pour dissiper les fantasmes et les erreurs sur le sujet. Deux grandes voix qui rappellent également que l’accueil relève avant tout d’un principe d’humanité.

Le projet de loi Darmanin arrive après quatre décennies au cours desquelles la gauche comme la droite ont fait de l’immigration un enjeu sécuritaire, au détriment de l’accueil des migrants.

Candidat socialiste à la présidentielle en 2017, il était sûrement l’un des plus favorables à une politique d’ouverture à l’immigration. Aujourd’hui, c’est avec la casquette de directeur général de l’association d’aide aux réfugiés Singa que Benoît Hamon observe le rapport de la gauche à l’immigration. Il incite l’ensemble des personnalités de gauche à tenir une politique d’accueil digne face au projet de loi asile et immigration présenté en Conseil des ministres en juillet prochain. Sommaire. Face à Benoît Hamon. La gauche cherche sa voix. La gauche de Mayotte face à Wuambushu.

Sera-t-il encore possible d’organiser la solidarité et de résister si l’extrême droite arrive au pouvoir ? L’agriculteur évoque ses craintes et ses espoirs depuis la vallée de la Roya, laboratoire de la répression migratoire à la frontière franco-italienne. « Pessimiste maintenant, optimiste plus tard », il appelle la gauche à s’enrichir des résistances de terrain.

De Giorgia Meloni en Italie à l'ancien Premier ministre conservateur Rishi Sunak en Grande-Bretagne, les promesses tapageuses d'assécher l'immigration se sont heurtées au mur du réel. Des exemples à méditer pour le RN.

Les mesures de plus en plus sévères ont réduit les flux, mais les conséquences économiques à venir ne sont pas réjouissantes. Détails. Quelques données chiffrées.