En dépit de son potentiel, l'Hexagone a pris un retard important dans la production d'électricité offshore. Mais la filière se structure et mise résolument sur ce marché prometteur.

Dans la course à l'énergie renouvelable, l'éolien « offshore » pourrait bien occuper une place non négligeable. L'État a lancé un appel d'offres pour la concession de trois parcs au large de nos côtes. Reste à tester les différentes solutions techniques proposées par les sociétés candidates.

En dépit de l'intérêt croissant porté aux énergies marines renouvelables (EMR), les connaissances des effets potentiels sur les milieux naturels et le vivant des éoliennes en mer, hydroliennes et autres dispositifs houlomoteurs, restent très largement lacunaires

Et si elles étaient la réponse aux critiques si souvent adressées aux "moulins à vent" ? Plus éloignées des côtes, plus performantes, ces nouvelles éoliennes peuvent permettre à la France d'atteindre ses objectifs en matière d'énergies renouvelables.

L'annonce a été faite par la ministre de la Mer, Annick Girardin, le 28 novembre 2020 : "En 2050, 25 % de l'électricité française pourrait être produite en mer". Elle succédait à un long débat public sur l'opportunité d'un quatrième parc éolien marin en Normandie. Débat riche en participation, en public diversifié, en argumentations. Débat qui, au-delà des perceptions locales d'un parc éolien, fait surgir l'enjeu fondamental : mettre un terme au réchauffement climatique et à la perte de biodiversité.

Pour la première fois, une étude démontre les effets du bruit sous-marin des éoliennes sur les poissons.

Le gouvernement a publié en octobre 2024 la cartographie des zones de déploiement des parcs éoliens en mer d'ici à 2035 et 2050. Un coup d'accélérateur pour cette forme d'énergie renouvelable, censée représenter 20 % de la production électrique française en 2050. Le point sur son développement sur les quatre façades maritimes françaises.