Le dernier article paru dans le journal d'opposition "Zaman" avant que l'Etat turc ne prenne le contrôle du média. L'auteur voit dans cet acte la fin de la démocratie dans son pays.

La tragédie des réfugiés transforme l'Union européenne en otage consentante de Recep Erdogan, le président islamiste qui a cyniquement alimenté les flammes du brasier syrien et pulvérisé la liberté d'expression.

La diffusion à la télévision d'un billet satirique qualifiant le président turc de "pervers, pouilleux et zoophile" est devenue une affaire d'Etat.

Technocrate sans charisme, Binali Yildirim, nommé chef du gouvernement turc, sera au mieux un secrétaire du président tout-puissant.

Les Américains devraient songer à supprimer leur base militaire en Turquie. Ce serait un message fort adressé à un président despotique et en conflit avec l'Occident.

Recep Tayyip Erdogan a plongé son pays dans le chaos et tient l'Europe en otage avec les réfugiés. Malgré son brusque revirement diplomatique, comment faire confiance au faux homme fort de la Turquie ?

Après le coup d'Etat manqué d'une partie de l'armée, on lynche et on embastille. Recep Teyip Erdogan veut rétablir la peine de mort.

Moscou et Ankara affichent leur réconciliation, mais des divergences perdurent entre les deux pays. A Bruxelles et à Washington, la réaction au putsch contre Erdogan a été frileuse, mais les négociations d'adhésion à l'UE doivent se poursuivre, recommande l'Allemagne.

Le président turc contrôle sévèrement les journalistes, et malheur à celui qui désobéit. Des méthodes jugées dignes de Goebbels par l'ex-directeur du quotidien "Cumhuriyet", exilé aujourd'hui en Allemagne.

Avec l'arrestation le 4 novembre 2016 de neuf députés d'opposition du Parti démocratique des peuples, le président durcit sa politique de répression. Pourtant, la société civile est incapable de réagir, estime cette chroniqueuse.

Dans un entretien au quotidien berlinois, l'ex-rédacteur en chef du journal progressiste "Cumhuriyet", Can Dündar, réfugié en Allemagne, compare la situation de son pays à celle de l'Allemagne nazie.

Malgré son autoritarisme, la répression qu'il mène depuis des mois, ses violations des libertés et l'essoufflement de l'économie, le président turc jouit toujours d'une popularité croissante.