Auréolés de prestige pour avoir renversé Kaddafi, les groupes de combattants rebelles posent aujourd'hui un problème à la transition politique. Peuvent-ils encore faire partie de la solution ?

A l'approche de l'élection du successeur de M. Koizumi, la façon d'utiliser le mot "pays" est un bon indice de ce qui différencie les candidats les uns des autres.

Chargés de faire fructifier les réserves de devises de certains Etats, ces fonds sont souvent perçus comme une menace. Car leur fonctionnement est opaque.

En l'absence de l'Etat, incapable de se faire respecter, les islamistes imposent leur loi à des centaines de milliers de villageois. Institutrices et écolières sont particulièrement exposées au harcèlement des militants radicaux

Le portefeuille de participations de l'Etat représente un véritable trésor de guerre. Le gouvernement ne veut plus seulement en tirer de précieuses recettes budgétaires. Il espère en faire l'outil d'une politique industrielle. A la manoeuvre, un discret énarque, David Azéma.

Faut-il s'inquiéter de la montée en puissance des "fonds souverains" ?

D'où vient l'argent ? L'Etat est-il âpre au gain ? Et qui achète ?

Les relais entre le politique et l'économique sont devenus des passages obligés.

Le traitement réservé aux minorités - immigrés, chômeurs, prisonniers - relève d'options morales qui s'incarnent dans l'action de l'Etat. Un essai collectif dirigé par le sociologue Didier Fassin scrute ce phénomène à travers une série d'enquêtes de terrain.

Les incendies qui ont ravagés des centaines de milliers d'hectares et fait 54 morts depuis la fin du mois de juillet 2010 ont commencé à faiblir à partir du 15 août. Mais cette catastrophe a révélé quantité de dysfonctionnements - à commencer par un système de protection des forêts déficient - et l'incurie des pouvoirs publics.

La lutte sanglante et dévastatrice qui oppose le régime syrien aux rebelles a fait reculer l'espoir de la chute d'Assad.