Il est permis de violer une captive prépubère, de battre son esclave à certaines conditions, et d'hériter de celle de son père. Mais il est interdit de coucher avec l'esclave de sa femme ou avec une non-vierge avant d'avoir purifié son utérus... Voici comment Daech préconise de traiter les prisonnières, en se réclamant de la charia. Extraits.

La communauté internationale appuie la formation d'un gouvernement d'union pour contrer Daech, qui lorgne sur l'or noir. Pour la population, c'est le seul espoir de sortir du chaos.

Pour reconstruire l'Etat, le gouvernement irakien doit réintégrer les sunnites, qui ont été marginalisés, négocier un nouvel accord avec les Kurdes et empêcher la mainmise de l'Iran sur les chiites.

Les attaques du 14 janvier 2016 en plein centre de Jakarta constituent un avertissement pour l'archipel. De nombreux réseaux liés à Daech germent sur un sol déjà fertilisé par les idées islamistes.

Une coalition occidentale serait prête à soutenir militairement les Libyens pour combattre Daech. Mais ce soutien pourrait servir les intérêts du groupe terroriste.

L'idéologie est un métaorganisateur au service de l'idéal familial ; dans cette perspective, le processus d'idéologisation est du côté du groupal et de l'originaire. L'hypothèse soutenue ici est que ce processus ne témoigne pas d'une construction intrapsychique, mais d'une problématique inter et transpsychique de l'organisation du maillage des liens de filiation et d'affiliation. L'exemple de la clinique délicate du désembrigadement de jeunes sous l'emprise idéologique de Daesh vient illustrer le propos.

Depuis 2011, le Kurdistan syrien s'est érigé en mini-Etat autonome. Grâce à une sorte de pacte de non-agression avec le régime, ses 2,2 millions d'habitants, arabisants, urbanisés, laïcs, vivent dans une paix relative qui leur permet de faire renaître leur langue et leur culture. Au coeur du système, un parti dominant, d'obédience marxiste. Ses milices, où les femmes combattent aux côtés des hommes, sont l'ennemi numéro 1 de Daech dans la région.

Dans le hall du National Theatre de Londres, les hommes de la sécurité, en gilet fluo, sont difficiles à ignorer et bien plus nombreux qu'à l'accoutumée. L'écriteau à l'entrée d'une des quatre salles de spectacle complète sèchement le décor : "Vestiaire obligatoire. Sacs interdits". Ces précautions ont été prises pour une pièce pas comme les autres, qui débute le 15 avril 2016 : "Another World, Losing Our Children To lslamic State" ("Un autre monde, ou comment l'Etat islamique s'empare de nos enfants").

Les vestiges de la cité antique syrienne, en partie détruits par les djihadistes de Daech lors de leur occupation de la ville, sont au centre des préoccupations de nombreux archéologues. Ces derniers s'interrogent sur l'avenir du site, classé au Patrimoine mondial de l'Unesco.

De 6 000 à 35 000 dollars. C'est ce qu'il en coûtera à une famille pour faire libérer qui un frère, qui une mère, un enfant, kidnappés et emprisonnés par l'Etat islamique.

L'offensive des forces irakiennes sur l'un des fiefs du groupe Etat islamique marque un tournant. Mais il faudra redonner une vraie perspective aux sunnites du pays.

Paris inaugure une représentation diplomatique du Rojava. Une manière de reconnaître l'importance de ces combattants kurdes dans la lutte contre Daech.