Adopter une posture uniquement militaire pour reprendre au plus vite la ville tenue par Daech est dangereux : l'accueil n'est pas prêt pour les sunnites qui fuiront inévitablement la ville.

Les revers militaires de l'EI n'entament pas, hélas !, sa capacité à recruter et à frapper sur notre sol, grâce à des modes de communication très performants. Analyse d'une menace d'extrême intensité.

C'est l'unité du pays et l'équilibre des forces sunnites-chiites dans la région qui sont en jeu dans l'offensive pour reprendre à Daech cette ville irakienne.

Un groupe salafiste dissident provoque Israël en lançant des roquettes à partir de la bande de Gaza, afin que l'Etat hébreu riposte et entraîne la chute du Hamas, qui dirige le territoire.

La difficile chute de Mossoul ne signera pas la fin de l'organisation Etat islamique. Ses combattants se replieront dans les zones désertiques reliant l'Irak et la Syrie.

A Raqqa comme à Mossoul, une offensive est lancée contre l'Etat islamique, menée par des coalitions hétéroclites qui comptent toutes des Américains. Une guerre aux résultats imprévisibles.

Le photographe turc Emin Ozmen a suivi les débuts de l'offensive pour reconquérir la ville irakienne, aux mains de l'Etat islamique. Il a accompagné plusieurs groupes de la coalition.

Reportage aux côtés des soldats de la 9e division blindée et des forces spéciales qui sont entrés dans Mossoul, la ville emblématique de Daech. Une étape essentielle dans la reconquête.

La mémoire des attentats est un processus vivant qui exige, autant que des moyens pour la lutte antiterroriste, des outils intellectuels à la mesure du danger totalitaire.

Alors que les forces syriennes et leurs alliés avancent sur Alep, les forces gouvernementales irakiennes piétinent dans Mossoul. Lancée le 6 décembre 2016, la dernière tentative de Blitzkrieg a tourné au fiasco. Les soldats tombent, les civils, eux, se font massacrer.

Les combats font rage dans la capitale du califat. L'encerclement par l'armée irakienne des combattants de l'organisation islamiste ne laisse à ces derniers d'autre choix que de se battre.

Si la police britannique a établi qu'il n'y avait pas de lien avéré entre l'Etat islamique et l'auteur de l'attentat du 22 mars 2017, la motivation de ce dernier risque de rester une énigme, estime un expert du terrorisme islamiste.