"Archéologia" avait déjà dénoncé dans son numéro 533 les premiers actes de vandalisme frappant Palmyre après sa prise par Daech. Ce n'était que le début d'une effroyable chronologie, au tragique bilan humain, qui a vu la destruction cynique et programmée des monuments les plus emblématiques de la ville antique. Maurice Sartre, épigraphiste, Professeur émérite d'histoire ancienne à l'Université de Tours, dresse un premier bilan.

Quand l'organisation Etat islamique s'est imposée en 2014 sur la scène du Moyen-Orient, on l'a rapidement qualifiée d'organisation terroriste la plus riche du monde. Daesh bénéficiait de plusieurs sources de revenus : fiscalité, extorsion, vol et pétrole.

Cinq ans après le début de la guerre et alors qu'un cessez-le-feu a été décrété le 27 février 2016, où en est la situation archéologique en Syrie ? Cheikhmous Ali, président de l'Association pour la protection de l'archéologie syrienne, et Michel Almaqdissi, ancien directeur des fouilles à la Direction générale des antiquités et des musées syriens, font le point sur une situation complexe, déjà problématique avant l'entrée en guerre du pays et la prise de contrôle de certains sites par Daech.

En quelques années, le Proche-Orient a perdu les fleurons de son patrimoine, victime des guerres et du vandalisme en Syrie, en Irak ou au Yémen. La communauté internationale peut-elle y faire faire face ? Eléments de réponse.

Appelant aux attentats en terre espagnole, la propagande de Daech invoque le passé musulman de la péninsule.

Après la bataille de Mossoul, le groupe État islamique (EI) va tenter de se refaire en Asie où vivent près d'un milliard de musulmans. Une stratégie fondée non seulement sur l'action violente mais sur l'utilisation missionnaire des combattants du Moyen-Orient et des travailleurs du Golfe de retour dans leur pays d'origine, et le recrutement de jeunes musulmans discriminés, notamment en Inde. Le chemin sera tortueux, car sans même compter les armées occidentales, l'EI devra affronter l'hostilité d'Al-Qaïda, de l'Iran et des chiites, comme celle des musulmans de la mouvance soufie.

Nos démocraties sont elles suffisamment armées pour lutter contre le terrorisme islamiste qui vient de frapper une nouvelle fois la Grande-Bretagne ? Analyses et réponses de Gilles Keppel et Salman Rushdie. Sommaire. "On ne joue pas au plus malin avec les djihadistes", entretien avec Gilles Keppel. Les limites du modèle anglais. Les sentinelles du président. "Il faut arrêter cet aveuglement stupide", entretien, avec Salman Rushdie.

Pendant deux ans, Marie, une chaldéenne de 38 ans originaire de Mossoul a été l'esclave sexuelle et la bonne à tout faire d'émirs de l'Etat islamique. Vendue plus de seize fois, d'Irak en Syrie, elle témoigne aujourd'hui de la barbarie des fous de Dieu.

Ils sont kurdes, arabes, yézidis... Soldats de l'opération "Colère de l'Euphrate", ils se battent au sein d'une coalition fragile, pour reprendre la capitale de l'Etat islamique. Reportage.