La crise censée pousser les électeurs à regretter la rupture avec l’UE ne s’est pas produite, constate le journal phare des anti-Brexit.

L’eurosceptique Milos Zeman est un véritable casse-tête pour Andrej Babis, le nouveau Premier ministre.

Sa PME connaît la crise, mais pas la faillite. L'ancien vice-président du Front national doit prouver qu'il existe une vie après Marine Le Pen. Pour lui, les européennes de 2019 seront un couperet.

Il voulait chambouler le paysage européen en dramatisant le clivage "progressistes/nationalistes". Mais, confronté à la réalité, le chef de l'Etat a dû revoir ses ambitions à la baisse. En complément, l'analyse de Coralie Delaume, "La "souveraineté européenne" est une antinimie".

Territoire, civilisation, espace unifié par des références culturelles communes, l'UE est aussi une volonté de vivre ensemble et un projet, rappellent les intellectuels que "L'Express" a interrogés. Premier volet avec les avis de Dominique Moïsi, Cynthia Fleury, Sylvain Gouguenheim et Michel Onfray.

Dernier volet de notre série sur l'identité du Vieux Continent. "L'Express" recueille la parole d'intellectuels et d'artistes. Second volet avec les avis de Thomas Ostermeier, Olivier Roy, Raphaël Zagury-Orly, Lucia Etxebarria.

Qui se souvient que les Britanniques ont déjà tenté de quitter l’Europe en 1975 ? que le projet de construction a germé dans un village de Haute-Saône ? que l’euroscepticisme a un père fondateur ? ou qu’il n’y a pas si longtemps les sujets européens réalisaient d’excellentes audiences à la télévision ? Sommaire. 1975 : le match aller du "Brexit". Quand l’Europe faisait de l’Audimat. Le père des eurosceptiques. Le secret de Luxeuil.

L’Union européenne doit renforcer ses mécanismes de solidarité. Et en finir avec la règle de l’unanimité pour créer une Europe à « noyau souple », chaque Etat ne participant pas forcément aux mêmes communautés décisionnaires.

L’Europe est saisie d’un doute existentiel sur ce qu’elle représente dans le monde et sur la place qu’elle doit y tenir, comme si son passé l’écrasait. Pascal Bruckner s’interroge sur la source de ce vertige de culpabilité et alerte sur ses périls. Emmanuel Macron s’est voulu l’acteur d’une relance en grand du projet européen. Que reste-t-il, trois ans bientôt après son élection, de cette ambition ? Yves Bertoncini et Thierry Chopin en dressent le bilan. Rien de ce qui se passe en Allemagne ne peut être indifférent aux Européens.

Pendant deux ans, Steve Bray a quotidiennement clamé son refus du divorce d’avec l’Union européenne devant les grilles du Parlement britannique. Malgré l’imminence de la rupture, prévue le 31 janvier 2020, le tonitruant militant compte poursuivre la lutte.

Comment ne pas commencer un bilan des quarante années qui viennent de s’écouler par le phénomène qui englobe tous les autres : le changement de monde que représente la mondialisation ? En 1980, nous en étions à la confrontation des blocs et à l’inquiétude que faisait naître l’expansionnisme soviétique. Le péril s’est brutalement dégonflé avec l’écroulement du régime né de la révolution de 1917. Hélène Carrère d’Encausse en rappelle les circonstances. La mondialisation engagée depuis une bonne décennie y a trouvé sa consécration.