De la Villette à Lille, la France est le théâtre d'un printemps africain. A cette occasion, "L'Oeil" est parti à la découverte de la scène artistique en Afrique du Sud qui fait, en ce moment, l'objet d'une exposition à la Fondation Vuitton.

Un brin oublié, Pierre-Joseph Redouté, peintre au muséum d'histoire naturelle, enchanta ses contemporains - l'impératrice Joséphine en tête - par ses aquarelles d'espèces rares et exotiques. Portrait du « Raphaël des fleurs », actuellement à l'honneur au musée de la vie romantique, à Paris jusqu'au 1er octobre 2017.

Vedette des attractions foraines et des muséums d'histoire naturelle, le diorama a subjugué le public avant d'être détrôné par le cinéma. Le Palais de Tokyo rend hommage à cet art illusionniste et scientifique de la mise en scène en réunissant spécimens et variantes contemporaines. Une redécouverte.

Oeuvres historiques et contemporaines à l'appui, l'Institut du Monde Arabe s'intéresse aux architectures, écrits et objets sacrés nés en Afrique subsaharienne au contact de l'islam, apparu à la faveur des échanges commerciaux d'or, d'ivoire et d'esclaves avec les marchands nord-africains. Passionnant.

Sculpteur et auteur de collages, le chef trois-étoiles rêve "d'avoir des papilles au bout des doigts", il nous ouvre les portes de ses cuisines-ateliers à l'heure où le palais des Beaux-Arts de Lille le laisse ponctuer ses collections avec une sélection d'oeuvres contemporaines.

"Viva arte viva" est l'appellation de l'édition 2017 de la biennale de Venise. Selon "L'Oeil", sont à voir impérativement sur la lagune Anne Imhof, pavillon allemand ; Xavier Veilhan, pavillon français ; Tehching Hsieh, pavillon de Taïwan ; Erwin Wurm, pavillon autrichien.

A 80 ans, le plus californien des peintres britanniques a tout connu : le scandale et la gloire. Il est honoré cet été 2017 d'une rafraîchissante rétrospective, qui le hisse au niveau des plus grands artistes de la joie de vivre.

Parce qu'elle a été conçue par la Française Christine Macel, la 57e biennale de Venise a suscité tous les espoirs et toutes les fiertés. Sans compter la compétition des pavillons nationaux. Maintenant que la pression est un peu retombée, l'heure est au bilan. Bonne nouvelle : vous avez jusqu'au 28 novembre 2017 pour vous faire votre propre idée. Embarquement immédiat.

Le chef de file des surréalistes a toujours nourri une fascination pour les artistes en marge. Théorisée notamment dans un ouvrage monumental, « l'art magique », auquel se consacre une exposition décalée du LAM.

A l'occasion de l'exposition « Different Way to Move » à Nîmes, retour sur un moment fondamental de l'histoire des arts au XXe siècle, où gestes et lignes de vie se croisèrent dans un décloisonnement radical.

En 1883, Giverny devient l'écrin des oeuvres d'art acquises par Monet pour son seul plaisir, et celui de ses proches. Le musée Marmottan Monet recompose ce panthéon intime dans une exposition qui honore l'oeil du collectionneur et dessine en creux le portrait de l'artiste.

D'une richesse extraordinaire, elle ne cesse de nous ravir en se réinventant à chaque décennie. S'exportant superbement en France, l'architecture japonaise est à l'honneur dans deux expositions à Metz et à Paris. L'occasion rêvée de revoir ses réalisations les plus excentriques dans l'archipel et à travers le monde.