Au moment où l'on célèbre le 200e anniversaire de la mort du marquis de Sade, les questions qu'il pose restent entières et les réponses qu'il leur a données dans sa vie ou dans son oeuvre posent de nouvelles questions. Ses idées et ses récits sont publiés librement depuis à peine un demi-siècle. Ils entrent cette année dans la prestigieuse collection de la Pléiade. Et trouvent maintenant leur écho au Musée d'Orsay qui leur consacre une exposition intitulée "Sade.

Plan de l'article : la toilette, des bains collectifs à l'intimité ; art brut et art tout court, le cas d'Aloïse Corbaz.

Trois expositions sont parfois plus éloquentes que chacune d'entre-elles vue séparément. Deux sont au Palais de Tokyo, la rétrospective "Takis Champs magnétiques" et "Le Bord des mondes". La troisième à la Fondation Cartier, sept installations de Bruce Nauman.

Peintre du siècle d'or espagnol par excellence, exact contemporain de Van Dyck, Rubens ou Zurbaran, Diego Rodriguez de Silva y Velasquez aura pourtant attendu longtemps sa première exposition monographique en France. Sous l'impulsion de Guillaume Kientz, la RMN propose enfin au public un riche panorama de l'oeuvre complexe de celui qui devint le peintre attitré de Philippe IV dès 1623 et qui fascina tant Manet, Picasso ou Francis Bacon.

Titres recensés : Les dragons endormis d'Anish Kapoor à Versailles ; Des cartes et des cages, Mona Hatoum entre menace et beauté.